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Keep the Lights On

É.-U. 2012. Drame sentimental de Ira Sachs avec Thure Lindhardt, Zachary Booth, Julianne Nicholson. Sur huit années à New York, la vie de couple tumultueuse d'un documentariste danois et d'un avocat toxicomane. Chronique autobiographique courageuse et honnête. Construction elliptique. Réalisation vibrante. Composition généreuse de T. Lindhardt. (sortie en salle: 7 décembre 2012)

13 ans + (érotisme)
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Keep the Lights On (Keep the Lights On)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

É.-U. 2012. Drame sentimental de Ira Sachs avec Thure Lindhardt, Zachary Booth, Julianne Nicholson.

Sur huit années à New York, la vie de couple tumultueuse d'un documentariste danois et d'un avocat toxicomane. Chronique autobiographique courageuse et honnête. Construction elliptique. Réalisation vibrante. Composition généreuse de T. Lindhardt. (sortie en salle: 7 décembre 2012)

Alors qu'il planche sur un projet de film consacré à une figure légendaire de la vie gay à New York, Eric, documentariste danois établi dans la Grosse Pomme, fait via le téléphone rose la connaissance de Paul, avocat dans le placard. Le coup de foudre est immédiat. Deux ans plus tard, les deux hommes vivent ensemble, mais les problèmes de drogue croissants de Paul ont déjà sonné la fin de la lune de miel. Lorsque son amoureux réapparaît après avoir disparu durant plusieurs jours d'affilée, Eric réunit leurs amis pour le confronter et le forcer à se prendre en main à la faveur d'un séjour dans un centre de désintoxication. L'opération réussit et c'est un tout nouveau Paul qui émerge. Peu de temps après toutefois, alors que le cinéaste accompagne son film au Festival de Berlin, le manège reprend. Au bout du fil, Paul ne répond plus. Lorsqu'Eric rentre à New York, l'avocat est introuvable.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette chronique autobiographique courageuse et honnête par le réalisateur de MARRIED LIFE raconte avec nuance le sevrage amoureux d'un cinéaste dilettante généreusement défendu par Thure Lindhardt (FLAMME et CITRON). Contrairement aux films habituels sur l'amour impossible, celui-ci illustre tout autant les joies que les chagrins liés à cette expérience, sans manichéisme ni réponses toutes faites. Ira Sachs tente d'identifier les fils invisibles qui enchaînent les amants, les promesses qui se changent en camisoles de force, à travers un récit généralement très focalisé, parfois nébuleux. La construction elliptique du récit, ainsi que la réalisation vibrante, aux compositions étudiées rappelant les dessins et eaux fortes montrées dans le très beau générique d'ouverture, confèrent au film un beau climat d'intimité et d'authenticité. La magnifique musique d'Arthur Russell, ancien complice de Philip Glass et David Byrne, mort du sida en 1992, module très bien cette tapisserie véritable d'émotions.

Texte : Martin Bilodeau

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