É.-U. 2011. Aventures de Paul W.S. Anderson avec Logan Lerman, Matthew MacFadyen, Ray Stevenson. Le Gascon D'Artagnan et les trois mousquetaires du roi Louis XIII sont appelés à déjouer un complot orchestré par le Cardinal Richelieu. Adaptation simpliste du classique d'Alxandre Dumas. Déluge d'anachronismes et de clins d'oeil à la culture populaire. Images de synthèse luxueuses mais désincarnées. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 21 octobre 2011)
Le Gascon D'Artagnan et les trois mousquetaires du roi Louis XIII sont appelés à déjouer un complot orchestré par le Cardinal Richelieu. Adaptation simpliste du classique d'Alxandre Dumas. Déluge d'anachronismes et de clins d'oeil à la culture populaire. Images de synthèse luxueuses mais désincarnées. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 21 octobre 2011)
Les puristes et autres adeptes de récits de cape et d'épée risquent fort d'avaler de travers en voyant cette adaptation en 3D et "pirate-des-caraïbisée" du classique d'Alexandre Dumas, qui empile machinalement les anachronismes (Louis XIII à Versailles?) et les clins d'oeil à Jules Verne, "Mission Impossible", L'Affaire du collier, entre autres références populaires. À l'écran défile une débauche d'images de synthèse luxueuses mais désincarnées, qui laissent trop voir la mainmise de la technologie sur la forme, de la mécanique sur le récit. Lourdement costumés, les interprètes, chargés de donner vie et souffle à une intrigue à paliers, conçue à la manière d'un jeu vidéo (avec accroissement progressif du coefficient de difficulté), s'amusent comme ils peuvent. On ne les envie pas.
Texte : Martin Bilodeau
Daniel Grivel - Ciné-Feuilles
Ajoutez dans le shaker une giclée de burlesque, un trait d'arts martiaux, secouez, versez: hélas le coquetèle est plat. Le réalisateur n'a pas poussé assez loin le bouchon de la loufoquerie et de l'anachronisme.
Emmanuèle Frois - Le Figaro
Tout, dans ce film, respire la vulgarité. (...) Les acteurs, exsangues, ressemblent à des figurines Panini. Le style tombe à plat et s'essouffle comme l'armada de dirigeables géants fonçant vers le royaume de France.
Josh Lovejoy - Mirror
It all looks fun and promising for the first five or 10 minutes but after that, apart from a few good swordfights, it falls surprisingly flat. (...) a likely downward spiral into the abyss of swashbuckling Hollywood moneymaking clichés.
Fernand Denis - La Libre Belgique
Mais quel est l’abruti qui a lancé l’idée: et si on truffait le récit de références à des blockbusters, cela donnerait aussi du relief? (...) La bêtise des effets spéciaux et pyrotechniques conduit l’ouvrage aux frontières de la laideur.
Véronique Trouillet - Studio Ciné Live
La réalisation mélange un rythme en dents de scie avec un montage rapide, des ralentis inutiles et une surabondance d'effets spéciaux. Il reste un second degré qui peut faire sourire et des combats à l'épée efficaces.