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Le Moine

Fr. 2011. Drame de Dominik Moll avec Vincent Cassel, Déborah François, Joséphine Japy. Dans un couvent espagnol au XVIIe siècle, la quiétude d'un frère admiré pour la ferveur de ses sermons est troublée par l'arrivée d'un jeune novice. Adaptation insolite du roman de Matthew Lewis. Quelques naïvetés et excès grand-guignolesques. Forme raffinée inspirée de l'expressionnisme. Interprétation irréprochable. (sortie en salle: 7 décembre 2012)

Général
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Le Moine (Le Moine)

Général Général

Fr. 2011. Drame de Dominik Moll avec Vincent Cassel, Déborah François, Joséphine Japy.

Dans un couvent espagnol au XVIIe siècle, la quiétude d'un frère admiré pour la ferveur de ses sermons est troublée par l'arrivée d'un jeune novice. Adaptation insolite du roman de Matthew Lewis. Quelques naïvetés et excès grand-guignolesques. Forme raffinée inspirée de l'expressionnisme. Interprétation irréprochable. (sortie en salle: 7 décembre 2012)

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Espagne, XVIIe siècle. Le frère Ambrosio, prédicateur admiré pour sa ferveur et craint pour son intransigeance, fait dans toute la région la réputation du couvent des Capucins. Cet homme, qui a été abandonné à la naissance sur les marches du couvent, y vit depuis, à l'abri du péché et de la tentation. Lorsque le jeune Valerio, masqué en raison d'une grave brûlure au visage, demande à être admis comme novice au sein de la congrégation, Ambrosio convainc les autres de le laisser entrer. En proie à des maux de tête fulgurants, que Valerio parvient à soulager grâce à ses dons de guérisseur, le frère est aussi hanté par un rêve récurrent d'une femme en rouge qui dissimule son visage. Pendant ce temps, Antonia, une jeune fille de la région tombée sous le charme d'Ambrosio après avoir écouté son sermon, l'approche dans l'espoir qu'il accepte de confesser sa mère malade.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après HARRY, UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN et LEMMING, Dominik Moll poursuit dans le registre insolite avec cette adaptation exaltée et un brin hitchcockienne du roman de Matthew Lewis. Lequel, en 1796, fustigeait l'hypocrisie d'une Église catholique figée dans une posture moyenâgeuse. Le travail de moine apporté à la forme raffinée, largement inspirée du film noir et de l'expressionnisme allemand (avec ouverture et fermeture à l'iris pour séparer les séquences) ne parvient pas toujours à faire oublier les naïvetés et les excès grand-guignolesques du récit, où Dieu et diable se disputent les âmes des protagonistes. L'interprétation est cependant irréprochable, à commencer par celle, sobre et convaincante, de Vincent Cassel. L'inoubliable Thérèse d'Alain Cavalier, Catherine Mouchet, est également très forte dans un rôle secondaire indispensable.

Texte : Martin Bilodeau

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