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La Sacrée

Can. 2011. Comédie de Dominic Desjardins avec Marc Marans, Geneviève Bilodeau, Louison Danis. Un arnaqueur retourne dans son village franco-ontarien où il tente de percer le secret d'une bière susceptible de le guérir de son infertilité. Scénario modestement amusant truffé d'invraisemblances et d'illogismes. Réalisation quelconque. Belle photographie automnale. Interprétation un peu figée. (sortie en salle: 30 septembre 2011)

Général
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La Sacrée (La Sacrée)

Général Général

Can. 2011. Comédie de Dominic Desjardins avec Marc Marans, Geneviève Bilodeau, Louison Danis.

Un arnaqueur retourne dans son village franco-ontarien où il tente de percer le secret d'une bière susceptible de le guérir de son infertilité. Scénario modestement amusant truffé d'invraisemblances et d'illogismes. Réalisation quelconque. Belle photographie automnale. Interprétation un peu figée. (sortie en salle: 30 septembre 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Producteurs :
François, un arnaqueur professionnel en voie d'épouser une riche héritière qui ne convolera qu'une fois enceinte, est catastrophé d'apprendre qu'il est infertile. Désespéré, il retourne dans son village franco-ontarien de Fort-Aimable, dans l'espoir que son oncle récemment décédé lui ait laissé un héritage substantiel. Mais celui-ci ne lui a légué qu'une vieille grange. Sur place, François s'attarde et renoue avec Martine, une sympathique restauratrice qui le convainc de les aider à relancer l'économie locale en commercialisant La Sacrée, une bière brassée jadis à Fort-Aimable. Découvrant par hasard que La Sacrée aurait par le passé été à l'origine d'un boom de naissances, François, encouragé, pense tenir la solution à son problème d'infertilité, pour peu que la recette originale puisse être reproduite. Or, Angélique, la brasseuse qui se trouve également être son ancienne amoureuse, n'arrive pas à identifier le dernier ingrédient du mélange.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après un premier long métrage, LE DIVAN DU MONDE, qu'il a écrit et réalisé, Dominic Desjardins adapte cette fois le scénario d'un autre, en l'occurrence Daniel Marchildon. L'intrigue modestement amusante, qui emprunte certains motifs à LA GRANDE SÉDUCTION, ne convainc jamais vraiment. Du fait que l'on évolue dans une réalité reconnaissable, l'avenue du conte ou de la fable ne peut ici justifier la somme d'invraisemblances et d'illogismes contenues dans le récit. Malgré une fort belle direction photo automnale recourant à des plans aériens enchanteurs, la réalisation s'avère au final assez quelconque. Et hormis celle de la pétulante Louison Danis, l'interprétation des acteurs principaux apparaît un peu figée. À l'inverse, les rôles secondaires sont diablement caricaturaux.

Texte : François Lévesque

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