La Peur de l'eau
La Peur de l'eau
L'avis de Mediafilm
Renouant avec la veine criminelle de L'AUTOMNE SAUVAGE, son tout premier film, Gabriel Pelletier signe avec cette adaptation du roman de Jean Lemieux "On finit toujours par payer" une série B plus anodine, qui se cherche un ton et un équilibre. Fertile en clichés (sur la jeunesse et l'antagonisme entre la Métropole et les régions), le scénario multiplie les rebondissements au point d'étirer inutilement son intrigue au dénouement grand-guignolesque. Quelques traits socio-culturels propres aux Îles-de-la-Madeleine enrichissent la peinture de milieu, par ailleurs bien servie par la photographie expressive. Mais ça ne suffit pas à donner à LA PEUR DE L'EAU l'ampleur ou la profondeur espérée. La musique pompière, la mise en scène ostentatoire, les effets comiques maladroits, tirent le film vers le bas. Si Pierre-François Legendre paraît paradoxalement à l'aise dans le rôle du flic mal dans sa peau, le reste de la distribution se débat avec des personnages plus ou moins bien définis.
Synopsis
Îles-de-la-Madeleine. Rosalie Richard, la fille du maire de Cap-aux-Meules, est retrouvée morte et violée au pied d'une falaise. Peu habitué à ce genre d'enquête, le sergent de la Sûreté du Québec André Surprenant va au fil des indices se découvrir une âme et une intuition de fin limier. Au grand déplaisir du sergent-détective Gingras, parachuté de Montréal pour résoudre l'affaire en entendant bien mener les choses à sa manière. Dénigré par ses collègues à l'exception de sa partenaire de patrouille Geneviève, secrètement amoureuse de lui, André doit composer avec les sautes d'humeur de sa fille adolescente, avec qui il vit seul depuis le départ de sa femme, ainsi qu'avec une peur paralysante de l'eau, talon d'Achille dont son amie psychologue Élise tente de le délivrer. Tandis que l'enquête révèle que la jeune victime était impliquée dans un trafic de drogue, André rejette les évidences et pousse son enquête au-delà des limites permises. Il peut toutefois compter sur le soutien indéfectible de Geneviève, qui du reste ne le laisse pas indifférent. (sortie en salle le 27 janvier 2012)
Année
2011Genre
Drame policierDurée
122 min.Origine
CanadaBande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (EN)
Information
Classification
Genre
Drame policier
Année
2011
Durée
122 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
Canada
Québec
Distribution
Remstar
Interprètes
Production