Fr. 2011. Drame de Valérie Donzelli avec Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, César Desseix. Un jeune couple parisien met tout en oeuvre pour sauver son fils de dix-huit mois, atteint d'une tumeur au cerveau. Récit autobiographique plein de verve et de tendresse. Habile dosage entre drame et légèreté. Réalisation vivante, truffée de fantaisie. Interprétation vibrante et attachante. (sortie en salle: 14 octobre 2011)
Un jeune couple parisien met tout en oeuvre pour sauver son fils de dix-huit mois, atteint d'une tumeur au cerveau. Récit autobiographique plein de verve et de tendresse. Habile dosage entre drame et légèreté. Réalisation vivante, truffée de fantaisie. Interprétation vibrante et attachante. (sortie en salle: 14 octobre 2011)
C'est avec beaucoup de verve et de tendresse que Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm racontent ici leur propre histoire. Soit celle d'un ancien couple au destin brisé, puis celle de parents ayant tout sacrifié par amour pour leur fils gravement malade. Les auteurs sont parvenus à un habile dosage entre drame et légèreté, au sein d'un récit bien charpenté, qui célèbre avec enthousiasme la vie, le sens de la solidarité et le dévouement du personnel soignant français. À la mise en scène, Donzelli (l'inédit LA REINE DES POMMES) fait preuve d'un impressionnant sens du rythme et de la trouvaille fantaisiste, se permettant même de touchants apartés chantés à la Jacques Demy. Autour des peu connues mais talentueuses têtes d'affiche, qui offrent un jeu vibrant et énergique, gravitent des interprètes aguerris, dont Anne Le Ny, Frédéric Pierrot, Michèle Moretti et Elina Lowensohn, qui livrent tous des performances justes et attachantes.
Texte : Louis-Paul Rioux
Christopher Sykes - Mirror
Stylistically, the film echoes an odd mix of Nouvelle Vague (...) and Roberto Benigni -style optimism (...). The worst thing I can say about GUERRE is that it’s a little too twee for my liking. (...) Donzelli has concocted a film that’s incredibly heartfelt and, most importantly, full of life.
Christophe Carrière - L'Express
Le film pouvait (...) se morfondre dans une réflexion nombriliste post-traumatique ou se vautrer dans le mélodrame larmoyant. Donzelli et Elkaïm choisissent une troisième voix: raconter leur vie avec panache. (...) On sort de la salle avec l'envie d'embrasser son voisin.
Gérard Lefort - Libération
(...) dans le paysage «névrogène» et bien rangé du cinéma français, [ce film] secoue, réveille, se démène de toutes ses forces, hurle à la mort et rit à la joie, fait désordre, imposant (...) un style dyslexique revendiqué et inédit. Certainement une tragédie, assurément une comédie.
François-Guillaume Lorrain - Le Point
Là où on redoute le tire-larmes, le pathos, la lourdeur, (...) on a droit à un film pop, à un rythme fou, à de l'action, de la légèreté, de la fantaisie (...). Cette formule, réalisme plus fantaisie, est la clé de l'emballement pour ce film juste, (...) qui donne envie de se battre et d'espérer.
Marie Sauvion - Le Parisien
C’est un drame bouleversant mais jamais désespérant, qui vous emporte comme un film d’action. Doté d’un humour salvateur et d’une distribution épatante, le [film] (...) de Valérie Donzelli, qui s’inspire de sa propre histoire, raconte avec pudeur le combat intime d’un couple.
Isabelle Régnier - Le Monde
(...) Donzelli (...) a fait un film d'une inventivité exubérante, traversé de bout en bout par le souffle d'un ouragan. Sans rien occulter de la nature du cancer, elle l'envisage du point de vue du couple (...), comme une épreuve immense à surmonter à deux, par amour pour cet enfant.
Manon Dumais - Voir
D’une main de maître, Donzelli orchestre le tout sans jamais que les différents genres s’entrechoquent ou nuisent les uns aux autres. Au contraire, le film passe de l’un à l’autre avec tant de grâce, avec un ludisme si vivifiant qu’on ne peut que se laisser emporter dans ce tourbillon tonique.