É.-U. 2011. Chronique de Terrence Malick avec Brad Pitt, Hunter McCracken, Jessica Chastain. Tout en se remémorant son enfance au Texas auprès d'un père tyrannique, un architecte new-yorkais s'interroge sur la façon dont ses origines s'imbriquent avec celles de l'univers. Grand poème lyrique et philosophique. Réflexion admirablement articulée sur la nature et l'Homme. Direction-photo sublime. Interprétation de tout premier ordre. (sortie en salle: 17 juin 2011)
Tout en se remémorant son enfance au Texas auprès d'un père tyrannique, un architecte new-yorkais s'interroge sur la façon dont ses origines s'imbriquent avec celles de l'univers. Grand poème lyrique et philosophique. Réflexion admirablement articulée sur la nature et l'Homme. Direction-photo sublime. Interprétation de tout premier ordre. (sortie en salle: 17 juin 2011)
Arrivé sur nos écrans après plusieurs délais qui ont fait croître les attentes, le cinquième long métrage de Terrence Malick (DAYS OF HEAVEN, THE THIN RED LINE) en près de quarante ans de carrière se révèle une éclatante réussite, voire une sorte d'apothéose artistique. Apparentant la naissance de l'individu à la création de l'univers, sa mort à la fin du monde, le cinéaste philosophe soutient à travers un scénario inracontable mais poli à tous les angles qu'entre ces deux instants la nature et la grâce se le disputent. Résolument tourné dans la perspective de l'enfance, ce grand poème lyrique se déploie dans une mécanique savante, digressive et frôlant l'abstraction, qui associe les gestes et les pensées des personnages à des mouvements cosmiques. Tourné en grande partie caméra à l'épaule et magnifiquement sculpté dans la lumière d'Emmanuel Lubezki, TREE OF LIFE donne en vérité l'impression de fermer une boucle ouverte par le cinéaste en 1973 dans BADLANDS, extrait du même terreau sudiste. La réalisation technique magistrale, ainsi que l'interprétation de tout premier ordre, en font un véritable monument de cinéma.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Évocation de souvenirs d'enfance et questions sur la vie, la mort, la nature...C'est beau, non-conventionnel, non-linéaire mais on sent que Malick commence a radoter. Finalement Malick ne se renouvèle pas, il applique la même formule poético-philosophique de film en film. Comme ses plans en contre plongé sur les arbres, on en a déja vu dans THE THIN RED LINE et THE NEW WORLD, pas la peine d'en rajouter, on a compris le principe. Le segment sur la création de l'univers et de la Terre est fascinant, créant une analogie avec la naissance d'un bébé. Les interprètes sont excellents même si on a l'impression a la longue que Sean Penn ne fait que errer.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
La vie dans tout sa grandeur et sa petitesse. Son début et sa fin. Et entre les deux, nous, petits hommes avec toutes nos faiblesses. L’amour, la haine. La joie, la colère. L’Arbre de la vie est une expérience sensorielle hors du commun. Et beaucoup plus qu’un simple film. Certains seront déstabilisés par ce récit non linéaire et s’y perdront peut-être. Pourtant, l’expérience est inoubliable. Et selon moi, incontournable. Les images, le son et la musique viendront caresser votre âme et parfois l’égratigner. Et à la fin du générique vous n’aurez qu’une envie : mordre dans la vie à pleine dent, accompagné des gens aimées.
J'attribue à ce film la Cote
Marc-André Lussier - La Presse
Extraordinaire sur le plan visuel, L'ARBRE DE LA VIE est parsemé de moments immenses de cinéma. Malick se fait lyrique, appuyé par une partition symphonique grandiose d’Alexandre Desplat, et les sublimes images d’Emmanuel Luberzki. Bel objet glacé, le nouveau Malick (...) suscite autant l’émerveillement que, parfois, l’agacement.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Résolument campé dans le monde de l'enfance, dont le film épouse le point de vue jusque dans la position de la caméra, ce nouveau monument du 7e art, gagnant de la Palme d'or à Cannes, est une sorte d'odyssée du monde examinée à travers sa plus petite cellule observable: la famille nucléaire.
Manon Dumais - Voir
Splendide fable mystique et métaphysique sur la vie et la mort, L'ARBRE DE LA VIE porte bien la griffe de son brillant (...) créateur: voix off chuchotant des dialogues incantatoires (...), structure narrative éclatée et complexe servie par un montage frisant la perfection, images lyriques en contre-plongée de majestueux paysages (...), direction d'acteurs impeccable.
Marie Sauvion - Le Parisien
Sur 2h18, [Malick] raconte l’histoire d’une famille américaine dans les années 50 (...). Malheureusement, Malick a d’autres ambitions, d’autres prétentions même, il lui faut raconter toute l’humanité (...), questionner Dieu sans cesse, diluer sa poésie sensuelle dans un impossible fatras mystique… À voir, malgré tout, pour une poignée de moments de grâce qui font monter les larmes aux yeux.
Louis Guichard - Télérama
Nul autre que Malick ne saurait donner aux événements qui jalonnent ce roman familial (...) une telle densité émotionnelle et sensorielle. (...) Un peu comme ces vaisseaux spatiaux dont le contrôle au sol constate qu'il est en train de les perdre, l'imposant ARBRE DE VIE finit, malgré ses nombreuses fulgurances, par dériver vers des hauteurs fumeuses, au symbolisme désuet.
Thomas Sotinel - Le Monde
Autobiographique et cosmique, L'ARBRE DE VIE voudrait embrasser d'un même élan la vie d'une famille américaine à Waco, Texas, et la création du monde. On entrevoit le rêve qui a imaginé ce mouvement mais, à l'écran, celui-ci se brise, laissant un film fragmenté qui s'embourbe jusqu'à provoquer un ennui indicible, puis en émerger en quelques plans et toucher à la grâce.
Didier Péron - Libération
Depuis toujours, chaque plan de Malick est un capteur branché sur des forces telluriques, divines, verticales. Mais jamais il n’avait encore franchi le pas d’une représentation littérale de cet au-delà inhumain. Aidé par Douglas Trumbull (...), il plonge le spectateur dans un long bain sidéral, mélangeant prises de vue réelles (...) et bidouillage de peintres post-Dali de l’ère iMac.
Jean Roy - L'Humanité
(...) si L'ARBRE DE VIE devait passer à la postérité, ce serait pour sa cinématographie visionnaire. Au-delà du détail de l’intrigue, ce sont (...) les questions qui hantaient déjà les films précédents de l’auteur qui refont surface, le conflit entre la nature (...) et l’esprit, vecteur de son transcendantalisme; le conflit entre la pulsion et la raison; entre la bonté et la violence.
Éric Libiot - L'Express
(...) ce film atteint des sommets peu vus jusqu'alors, quelque chose qui s'apparente à un voyage intérieur en mode sensoriel intense, à une plongée en apnée au tréfonds des émotions intimes (...). THE TREE OF LIFE est une oeuvre grandiose, jusque dans ses ruptures casse-gueule et dans ses tentatives jusqu'au-boutistes d'aller voir ailleurs si quelqu'un y est.
Arnaud Schwartz - La Croix
Le récit ne s’offre pas de manière concrète et linéaire, mais sous la forme d’un long et magnifique poème empreint de mysticisme, traversé d’images sublimes, baignées de nature et à l’affût de la grâce. Précédé d’un exergue emprunté à la Bible (...), le film oscillera d’ailleurs entre cette «grâce qui ne cherche pas son profit» et cette «nature qui ne cherche que son profit».
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Je ne sais pas trop quoi dire de ce film, c'est d'une extrême profondeur et c'est hyper bien réalisé et la séquence de l'espace est à couper le souffle, toutes les performances sont remarquables, même celles des enfants. Un nouveau classique du cinéma!
J'attribue à ce film la Cote