Dolly Parton, ma mère et moi (The Year Dolly Parton Was My Mom)
Dolly Parton, ma mère et moi (The Year Dolly Parton Was My Mom)
L'avis de Mediafilm
Dans le coin droit, une mère au foyer anonyme, aux idées conservatrices et aux sentiments refoulés, campée avec intelligence par la brune Macha Grenon. Dans le coin gauche, la «surblonde» Dolly Parton, superstar extravertie dont les traits frôlent la caricature. La Canadienne Tara Johns a campé sa jeune héroïne à mi-chemin entre ces deux modèles antithétiques, de façon à intégrer l'ensemble du spectre de l'identité féminine à un récit initiatique dont sincérité est le maître mot. Or, malgré son charme discret, ce premier long métrage de la cinéaste croule sous un excès de bons sentiments et de messages bien-pensants (notamment sur la dictature des apparences). Entre la peinture d'une époque en mutation et le portrait d'une adolescente en crise, Johns tente de tout faire et tout dire, et prend quelques raccourcis commodes pour y arriver. Plutôt illustrative, sa mise en scène tire le meilleur profit du paysage plat du Manitoba, ainsi que du talent protéiforme d'une distribution crédible, sa jeune vedette Julia Stone en tête.
Synopsis
Manitoba, 1976. Elizabeth, onze ans, s'impatiente. Ses premières règles tardent à se matérialiser, et sa poitrine, à grossir. Il y a plus grave. À la faveur d'un devoir de biologie, la jeune fille s'aperçoit que sa mère et son père lui ont menti toute sa vie: elle n'est pas leur enfant biologique. Marion, sa mère au foyer ultra-contrôlante, préfère lui mentir que de lui avouer qu'elle a été adoptée; Phil, son père, préférerait lui dire la vérité. Le statu quo devenant intolérable, l'imagination d'Elizabeth, qui veut connaître l'identité de ses parents naturels, s'emballe. Et la met sur une piste farfelue voulant que son idole Dolly Parton soit en fait sa mère naturelle. Déterminée à pousser l'enquête, et défiant l'autorité parentale qui lui a interdit de se rendre au concert de la chanteuse à Minneapolis, Elizabeth enfourche son vélo et met le cap au Sud. Marion, au bord du désespoir en découvrant sa fugue, se lance à sa poursuite. (sortie en salle le 4 mars 2011)
Année
2011Genre
Comédie dramatiqueDurée
95 min.Origine
CanadaInformation
Classification
Genre
Comédie dramatique
Année
2011
Durée
95 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
Métropole Films Distribution
Production