Secretariat
Secretariat
L'avis de Mediafilm
Cette évocation du passé glorieux d'un cheval exceptionnel et de sa frondeuse propriétaire aurait pu donner lieu à une réjouissante version féministe de SEABISCUIT. Hélas, production Disney oblige, on a plutôt droit à un récit moralisateur, au ton sirupeux et mélo qui s'avère vite indigeste. Sans surprises ni réel suspense, eu égard aux faits historiques connus, SECRETARIAT déborde en revanche de messages appuyés sur la poursuite de ses rêves et l'ouverture au changement dans une Amérique en pleine mutation sociale et politique. L'ensemble est cependant filmé de façon compétente par Randall Wallace (WE WERE SOLDIERS) qui, à l'occasion d'une reconstitution d'époque crédible, s'en donne à coeur joie dans l'illustration de la mode vestimentaire criarde de ces années d'opulence. Si Diane Lane met beaucoup de conviction et d'énergie dans son jeu, elle force trop la note dans certains moments dramatiques. Quant à John Malkovich, il incarne avec un amusement palpable le Québécois Lucien Laurin, l'entraîneur excentrique et ronchon de Secretariat, sauf que son accent anglais le rend bien peu crédible lorsqu'il s'exprime dans la langue de Molière.
Synopsis
À la mort de sa mère, en 1969, Penny Chenery, mère au foyer du Colorado, surprend tout le monde en reprenant les rênes de la ferme d'élevage de chevaux de course de son père malade en Virginie. Contre l'avis de son mari avocat et de son frère, qui veulent vendre l'entreprise grevée par le fisc, Penny s'obstine et mise tout sur Big Red, un cheval au potentiel remarquable. Bientôt, grâce à l'entraîneur canadien-français Lucien Laurin et au jockey Ron Turcotte, Big Red - rebaptisé Secretariat en l'honneur de la fidèle secrétaire du père de Penny -, gagne course après course. Mais ça ne suffit pas. En 1973, pour pouvoir remettre son entreprise à flots, l'impétueuse femme d'affaires doit amasser la somme de sept millions de dollars. Le richissime Ogden Phipps lui fait alors une proposition: il épongera sa dette si Secretariat remporte la triple couronne, un exploit qu'aucun cheval n'a réalisé depuis vingt-cinq ans. (sortie en salle le 8 octobre 2010)
Année
2010Genre
Drame biographiqueDurée
123 min.Origine
États-UnisInformation
Classification
Genre
Drame biographique
Année
2010
Durée
123 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le livre de
Pays
États-Unis
Distribution
Buena Vista