É.-U. 2010. Comédie de James Mangold avec Tom Cruise, Cameron Diaz, Peter Sarsgaard. Une jeune femme sans histoire est entraînée dans une folle aventure par un agent secret en disgrâce. Intrigue banale et cousue de fil blanc. Quelques répliques pétillantes. Rythme défaillant. Réalisation valable mais impersonnelle. Chimie inopérante entre les deux vedettes sur le pilote automatique. (sortie en salle: 23 juin 2010)
Une jeune femme sans histoire est entraînée dans une folle aventure par un agent secret en disgrâce. Intrigue banale et cousue de fil blanc. Quelques répliques pétillantes. Rythme défaillant. Réalisation valable mais impersonnelle. Chimie inopérante entre les deux vedettes sur le pilote automatique. (sortie en salle: 23 juin 2010)
Tournant définitivement le dos aux oeuvres feutrées de ses débuts, James Mangold établit davantage son statut de réalisateur à tout faire avec KNIGHT AND DAY. Plus prêt de par son anonymat compétent de KATE AND LEOPOLD et IDENTITY que de HEAVY et COP LAND, ce film sans finesse repose sur une intrigue banale et cousue de fil blanc. Manifestement conçue pour exploiter la zone de confort des deux vedettes, sans plus, cette grosse production mécanique dispense ici et là quelques répliques pétillantes, mais irrite par son incapacité à maintenir un rythme trépidant, condition sine qua non au succès de ce genre d'entreprises. À près de deux heures, KNIGHT AND DAY accumule les longueurs. Enfin, on s'étonne du manque total de chimie entre Cameron Diaz et Tom Cruise, pourtant convaincants en amants névrosés dans VANILLA SKY. Il faut dire que les deux vedettes semblent pour l'occasion s'être contentées d'enclencher le pilote automatique.
Texte : François Lévesque