L'avis de Mediafilm

Sur une idée de départ charmante tablant sur un phénomène réel, soit les lettres de Juliette et le Club di Giulietta, les scénaristes ont pondu une intrigue à numéros paresseuse et mollassonne. En plus d'une occasion, les situations apparaissent fabriquées et, quoiqu'invraisemblable, la quête du personnage de Claire s'avère beaucoup plus captivante que les hésitations sentimentales de la jeune héroïne. Si bien que, lorsque l'aventure de la première se conclut, le film s'enlise définitivement. Gary Winick (13 GOING ON 30, BRIDES WAR) a privilégié un traitement de cartes postales, sans risque, en contradiction avec la morale du film qui invite à en prendre. Adéquate mais guère mémorable, Amanda Seyfried est éclipsée par Vanessa Redgrave qui, grâce à un jeu naturel empreint de grâce et de chaleur, impose à ses scènes une touche d'authenticité plus que bienvenue.

François Lévesque