Les voyages de gulliver (Gulliver's Travels)
Les voyages de gulliver (Gulliver's Travels)
L'avis de Mediafilm
La satire des moeurs politiques britanniques, au coeur du roman de Jonathan Swift paru en 1735, cède ici le pas à une savoureuse critique du culte de la célébrité et du matérialisme. Cette transposition moderne des aventures de Gulliver, qui ne conserve que les deux premiers voyages du récit original, constitue un divertissement familial coloré et rigolo, qui comporte cependant certains gags un peu osés, heureusement présentés avec une désarmante candeur. Cela dit, dans sa volonté de tourner en dérision de nombreuses icônes de la culture populaire, le film verse à l'occasion dans la facilité. Après une mise en train un peu laborieuse, la réalisation de Rob Letterman (SHARK TALE, MONSTERS VS. ALIENS) gagne en vivacité, profitant d'effets spéciaux efficaces et d'une bande sonore absolument jouissive. Jack Black, en mode SCHOOL OF ROCK, dégage une énergie et un enthousiasme communicatifs. Mais il se fait souvent voler la vedette par Chris O'Dowd (PIRATE RADIO), impayable en général guindé par qui le drame arrive.
Synopsis
Coursier dans les bureaux d'un journal new-yorkais, Lemuel Gulliver se fait passer pour un écrivain en herbe auprès de Darcy Silverman, responsable du cahier voyages, dont il est secrètement épris. Souffrant de mal de mer, la jeune femme en profite pour lui confier un reportage en bateau dans le triangle des Bermudes. Sitôt sur place, Gulliver est aspiré dans un énorme tourbillon, puis se réveille à Lilliput, une monarchie peuplée de sujets minuscules vivant comme au XVIIIe siècle. D'abord considéré comme une bête menaçante, le New-Yorkais gagne la confiance des habitants en sauvant la princesse Mary des griffes de l'armée ennemie. Puis, apprenant que Darcy, sans nouvelles de lui, ne veut plus le revoir, il décide de rester à Lilliput où, à force de mensonges sur son passé, on le traite en véritable idole. Mais en favorisant une idylle entre Mary et un roturier, Gulliver provoque la colère du général Edward, le fiancé de la princesse. Par dépit, l'officier passe à l'ennemi où, grâce à une arme secrète, il inflige une défaite humiliante au fantasque géant. (sortie en salle le 25 décembre 2010)
Année
2010Genre
Comédie fantaisisteDurée
100 min.Origine
États-UnisBande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Bande-annonce (EN)
Information
Genre
Comédie fantaisiste
Année
2010
Durée
100 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
D'après le roman de
Pays
États-Unis
Distribution
20th Century Fox