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Gerry

Can. 2010. Drame biographique de Alain DesRochers avec Mario Saint-Amand, Capucine Delaby, Marc-François Blondin. La vie et la carrière de Gerry Boulet, figure de proue du groupe Offenbach, emporté par un cancer en 1990, cinq ans après avoir entamé une brillante carrière solo. Portrait conventionnel mais honnête d'un pionnier du rock québécois. Récit anecdotique et flou sur le plan historique. Réalisation rythmée et inventive. M. St-Amand très habité. (sortie en salle: 15 juin 2011)

Général
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Gerry (Gerry)

Général Général

Can. 2010. Drame biographique de Alain DesRochers avec Mario Saint-Amand, Capucine Delaby, Marc-François Blondin.

La vie et la carrière de Gerry Boulet, figure de proue du groupe Offenbach, emporté par un cancer en 1990, cinq ans après avoir entamé une brillante carrière solo. Portrait conventionnel mais honnête d'un pionnier du rock québécois. Récit anecdotique et flou sur le plan historique. Réalisation rythmée et inventive. M. St-Amand très habité. (sortie en salle: 15 juin 2011)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Nathalie Petrowski
D'après le livre de Mario Roy
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Producteurs :
Récompenses
Né en 1946 à Saint-Jean-sur-Richelieu, Gérald "Gerry" Boulet renonce au séminaire pour réaliser son rêve: devenir musicien. Au grand dam de sa dévote mère mais au grand plaisir de son frère aîné Denis, qui partage sa passion. Au milieu des années 1960, tous deux fondent avec Jean Gravel et Michel Lamothe le groupe Les Gants blancs, grâce auquel Gerry fait la conquête de Denise. Au début des années 1970, sous l'impulsion du chanteur et cinéaste Pierre Harel, la formation, rebaptisée Offenbach, passe au français pour la composition de ses chansons blues rock. S'ensuit une série de succès critiques, qui ne dissuade toutefois pas Denis de se retirer du groupe. Quelque temps après, c'est Harel qui part, refusant de suivre en France ses collègues, invités au manoir du réalisateur Claude Faraldo, qui veut tourner un documentaire sur eux. Au cours du séjour de deux ans, Gerry s'éprend de Françoise, la soeur de Claude, pour qui il décide de quitter Denise et leur fils. De retour au Québec, Offenbach connaît autant de triomphes que d'échecs et se dissout au milieu des années 1980.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce portrait d'un pionnier du rock québécois adapté par Nathalie Petrowski (MANON LAST CALL) du livre "Avant de m'en aller" de Mario Roy n'échappe pas aux pièges du film biographique: le fils d'ouvrier qui transcende sa condition sociale, l'artiste passionné absent pour les siens, la fin tragique marquée par l'amour du public, etc. Résultat: un récit anecdotique dont les scènes à faire sont amenées de manière artificielle, et qui demeure étrangement flou sur certains détails historiques. De sorte qu'un jeune spectateur peu au fait de cette époque risque de ne pas comprendre certaines allusions à des événements majeurs ou reconnaître diverses figures marquantes non identifiées par les auteurs. Reste que ces derniers ont réussi à ne pas verser dans l'hagiographie, montrant Gerry avec ses forces, mais aussi ses nombreuses failles sur le plan humain. Portée par une reconstitution d'époque très réussie, la réalisation d'Alain DesRochers (CABOTINS) se fait parfois inventive et évite tout temps mort, mais non quelques fautes de goût. Très habité, Mario St-Amand ressemble de façon renversante au défunt musicien, à défaut d'égaler sa puissance vocale ou son charisme.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Gerry toujours vivant

Appuyé par la complicité de tous [les] créateurs, et malgré un scénario conventionnel, DesRochers a su tirer son épingle du jeu avec sa mise en scène sensible, espiègle et généreuse. Il a réussi à recréer l'univers de Boulet, ses amitiés et ses coups de gueule, ses séparations et ses défaites, ses fantaisies et son travail acharné, et ce, sans voyeurisme malsain.

Gerry Alain DesRochers

Bouleversant Gerry

Si certains épisodes ne sont abordés qu’en surface et que plusieurs séquences semblent beaucoup trop arrangées avec le gars des vues, le film parvient à brosser un portrait honnête et sans complaisance du rocker. (...) La réussite de [GERRY] repose en grande partie sur la performance magistrale de Mario Saint-Amand, qui prête son corps, sa voix et son âme au personnage.

Gerry Alain DesRochers

Canonisation cinématographique

Les passages clé de la vie de Gerry ne saturent pas le film par leur nombre. Le film ne tombe pas dans le piège d'une surabondance de pièces musicales connues d'Offenbach. (...) GERRY n'étonne pas par ce qu'elle est, mais plutôt par son traitement systématique. GERRY attendrit (...), nourrit la nostalgie et nous ramène sur les traces de notre propre culture et de notre histoire.

Gerry Alain DesRochers

Tout pour Gerry

La réalisation de GERRY manque d'originalité et plusieurs scènes s'étirent. (...) Le film, sans être une oeuvre de haut vol, malgré des temps morts et un dénouement à paliers, garde son fil, brossant en filigrane le profil d'un Québec en mutation. Il peint le chanteur sous des traits attachants, sans trop le déifier (...). Mais c'est Mario Saint-Amand qui sauve vraiment le show.

Gerry Alain DesRochers

Câline de vue...

(...) force est d'admettre que GERRY, le film, est plus sage et conventionnel que Gerry, le chanteur. (...) Alain DesRochers n'a pas cherché à réinventer les règles du genre. La vie du rockeur est survolée (...) de façon scrupuleusement chronologique, avec arrêts à la loupe sur les moments-clés. Bref, on reste au premier degré sur les sentiers battus de la biographie en images.

Gerry Alain DesRochers

À son image

Sans lésiner sur les détails, qui ne font parfois pas reluire l'image de l'icône, DesRochers a su mettre en images de façon brillante le scénario de Nathalie Petrowski (...). Les acteurs sont justes (...), la facture visuelle représente parfaitement l'époque (...) et on apprécie le fait que la grande majorité des chansons soient interprétées par le vrai Gerry Boulet.

Gerry Alain DesRochers

On a Traditional Route With Gerry

The filmmakers succeed in capturing the heady rock scene of the late ’60s and ’70s here, and Mario Saint-Amand is astonishing in the title role. He looks uncannily like Boulet (...) and it’s a remarkably passionate performance. (...) But the problem (...) is that by trying to remain faithful to the real story, and attempting to squeeze in all the main events, the end result seems episodic.

Gerry Alain DesRochers

Strong Local Cheese

Looking at old footage of the musician and his band, the casting is pretty solid. Maybe it’s the hair, but Saint-Amand’s resemblance to the singer is incredible. It may sound like a typical rock biopic, but it’s an honest portrayal of a man who was adored by people here.

Gerry Alain DesRochers

Pour une dernière fois

S'empêtrant dans l'anecdotique, le scénario de Nathalie Petrowski demeure au ras des pâquerettes (...). Le tout n'échappe (...) pas aux clichés "sexe, drogues et rock'n'roll" de tout rocker qui se respecte. Comme si cela ne suffisait pas, les dialogues sont parfois si simplistes que le cher disparu semble être proche parent d'Elvis Gratton.

Gerry Alain DesRochers

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