É.-U. 2010. Comédie fantaisiste de Tim Burton avec Mia Wasikowska, Johnny Depp, Helena Bonham Carter. Une jeune femme tombée dans un terrier se retrouve dans un pays magique dont elle est censée libérer les habitants de l'emprise d'une méchante reine. Production haut de gamme librement inspirée de Lewis Carroll. Récit classique mené tambour battant. Mise en forme savante et inventive. Distribution épatante. (sortie en salle: 5 mars 2010)
Une jeune femme tombée dans un terrier se retrouve dans un pays magique dont elle est censée libérer les habitants de l'emprise d'une méchante reine. Production haut de gamme librement inspirée de Lewis Carroll. Récit classique mené tambour battant. Mise en forme savante et inventive. Distribution épatante. (sortie en salle: 5 mars 2010)
Avec cette production haut de gamme à la fois simple (pour son récit classique mené tambour battant) et sophistiquée (pour sa mise en forme savante et inventive), l'inclassable Tim Burton (ED WOOD, SWEENEY TODD - THE DEMON BARBER OF FLEET STREET) rend hommage au courage et à l'indépendance d'esprit d'une jeune "fille à marier" victorienne, dont il fait une héroïne à la Jeanne D'Arc. Faisant abstraction des motifs satiriques chers à Lewis Carroll, qu'il adapte ici très librement, Burton semble opérer un virage avec ce film d'une grande beauté, mais forcément très consensuel (il s'agit d'une production Disney), qui rompt avec le gothique si caractéristique de son oeuvre. Cela dit, si ALICE IN WONDERLAND n'atteint pas la grâce de SLEEPY HOLLOW ou de CORPSE BRIDE, sa mise en scène flamboyante, et plusieurs passages époustouflants, en font un véritable festin pour l'oeil et l'esprit. La jeune Mia Wasikowska compose une Alice épatante et, sous leur masque hideux, Johnny Depp en Chapelier fou, et surtout Helena Bonham Carter en Reine rouge, font eux aussi très bonne figure.
Texte : Martin Bilodeau
Natalia Wysocka - Ici Week-End / 24 heures
Tourné en 3D, le film mixe (...) les procédés de live-action, de stop-motion et d'animation. Le résultat est pourtant peu heureux et on regrette la cohérence des univers que nous avait offert Burton par le passé. Sans vouloir déprimer davantage ceux qui attendaient ce conte impatiemment, (...) les performances d'acteurs restent peu mémorables, si ce n'est pour celle du fidèle Johnny Depp en Chapelier Fou. Et encore.
Michael Rechtshaffen - The Hollywood Reporter
Armed with a smartly reshaped but still reverential script by Linda Woolverton (...), Burton has delivered a subversively witty, brilliantly cast, whimsically appointed dazzler that also manages to hit all the emotionally satisfying marks. (...) Ultimately, it's the visual landscape that makes Alice's newest adventure so wondrous, as technology has finally been able to catch up with Burton's endlessly fertile imagination.
Malcolm Fraser - Mirror
(...) with the exception of a few spectacular panoramic landscapes, the visuals aren't much to speak of - the CGI characters are well-executed but unremarkable (...), and the 3D is mainly used for creatures roaring into the viewers' faces. As for the usually dependable Depp, here is clowning is totally by-the-numbers. Considering the pedigree of the material, this ALICE is a big disappointment.
Sonia Sarfati - La Presse
Pour rendre cet univers où le bizarre et l'étrange sont omniprésents, Tim Burton s'est amusé avec tous les outils nécessaires à mettre sur pellicule le fruit de son imaginaire baroque et gothique (...). Le résultat n'est pas une immersion à la AVATAR (...) mais une glorification du bancal, de la disproportion et de l'étrange. Le «faux» est ici mis dans un écrin, est tendu aux spectateurs qui ne perdent jamais de vue la «vraie» nature d'Underland.
Manon Dumais - Voir
Bien qu'ALICE... possède l'essence de Carroll, s'y reconnaît tout aussi bien la signature de Burton, qui s'amuse (...) avec la technologie mise à sa disposition. Tant dans l'amalgame des formes luxuriantes et des couleurs éblouissantes que dans les traits de caractère des personnages, la griffe burtonesque se déploie avec panache. Rarement voit-on deux imaginaires faits l'un pour l'autre réunis dans un spectacle aussi féerique que somptueux.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un bon film de Tim Burton mais pas dans ses meilleurs.
J'attribue à ce film la Cote