Bel. 2009. Film d'animation de Stéphane Aubier, Vincent Patar . Un cowboy, un Amérindien et un cheval pourchassent d'étranges créatures sous-marines qui ont dérobé les murs de briques de leur maison. Production joyeusement déjantée inspirée d'une série télévisée. Récit trépidant chargé d'épisodes rocambolesques et d'humour décapant. Animation par pixillation, délibérément sans fini. Style minimaliste. (sortie en salle: 4 décembre 2009)
Un cowboy, un Amérindien et un cheval pourchassent d'étranges créatures sous-marines qui ont dérobé les murs de briques de leur maison. Production joyeusement déjantée inspirée d'une série télévisée. Récit trépidant chargé d'épisodes rocambolesques et d'humour décapant. Animation par pixillation, délibérément sans fini. Style minimaliste. (sortie en salle: 4 décembre 2009)
Des gaufres, de la bière, des gaffes, un humour singulier et une absence totale de prétention. Décidément, on ne fait pas plus belge que PANIQUE AU VILLAGE, film d'animation par pixillation de Stéphane Aubier et Vincent Patar. Ceux-ci signent une oeuvre joyeusement déjantée, dont le récit enfile les épisodes rocambolesques à un rythme trépidant, sans se préoccuper de beauté, de cohérence ou d'unité. Cela n'empêchera ni les grands, ni les enfants, d'apprécier le style minimaliste et l'humour décapant des deux créateurs, qui prolongent au cinéma un univers déjà exploré à la télévision. Et comptez sur la présence vocale des acteurs belges Bouli Lanners et Benoît Poelvoorde pour mettre en évidence la folle impertinence qui caractérise l'ensemble.
Texte : André Lavoie
Manon Dumais - Voir
(...) Aubier et Patar signent un premier long métrage dont l'humour absurde s'avère des plus irrésistibles. Ainsi, avec ses allures bricolées, ses personnages faits de vieux jouets de plastique (...) et ses décors en carton (...), PANIQUE AU VILLAGE ressemble à une fulgurante visite dans l'imaginaire haut en couleur d'un enfant turbulent, dont on sort aussi sonné que charmé.
Vincent Ostria - Les Inrockuptibles
Poussant à leur paroxysme les jeux et l’imaginaire d’un enfant de 10 ans, (les auteurs) ne connaissent aucune limite et livrent avec PANIQUE AU VILLAGE le film d’animation européen le plus décoiffant depuis WALLACE ET GROMIT. (...) La force (...) du film, c’est sa littéralité tautologique (Cheval est bêtement un cheval). Aubier et Patar ont non seulement fait de la pauvreté de moyens un atout, mais aussi une image de marque.
Marie Sauvion - Le Parisien
Certains se souviendront qu'avant de s'inviter au ciné, PANIQUE AU VILLAGE fut une délirante série en vingt épisodes, admirée sur Canal+ (...). Le côté brut de l'animation, son imperfection voulue (différences d'échelle, manque de liant dans les mouvements, etc.) vont de pair avec la «gratuité» du geste: ici, pas de révélation sur le sens profond de la vie, pas de leçon donnée aux marmots. Juste la joie du jeu.
Julien Welter - L'Express
Décalé, fou, délirant, absurde, drôle: on en passe et des meilleures (déconnant, atypique, surprenant...) pour évoquer ce film d'animation (...). À dire vrai, l'effet décoiffant qui règne ici vaut largement celui qui emporta le spectateur lorsqu'il découvrit Wallace et Gromit dans THE WRONG TROUSERS (...). Cerise sur la botte de foin, PANIQUE AU VILLAGE bénéficie d'invités vocaux de prestige, comme Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners ou Jeanne Balibar.
Isabelle Régnier - Le Monde
Ambiance absurde, imaginaire débridé, fonctionnant par associations d'idées improbables. Le ton est donné. Il ne faiblit pas. L'intrigue de PANIQUE AU VILLAGE (...) avance comme un jeu de cadavres exquis - héritage surréaliste belge oblige.(...) À peine une situation s'engage-t-elle qu'elle est transformée en une autre, avec une poésie pétillante et un humour qui s'insuffle dans le moindre détail.