É.-U. 2009. Film d'animation de Shane Acker . Dans un monde dévasté d'où les humains ont disparu, une marionnette artisanale dotée d'une parcelle d'âme affronte des machines redoutables. Joli pari stylistique inspiré de plusieurs maîtres du cinéma et de la littérature. Personnages un peu trop stéréotypés. Technique assurée. Animation remarquable. Rythme soutenu. (sortie en salle: 9 septembre 2009)
Dans un monde dévasté d'où les humains ont disparu, une marionnette artisanale dotée d'une parcelle d'âme affronte des machines redoutables. Joli pari stylistique inspiré de plusieurs maîtres du cinéma et de la littérature. Personnages un peu trop stéréotypés. Technique assurée. Animation remarquable. Rythme soutenu. (sortie en salle: 9 septembre 2009)
Le jeune Shane Acker avait déjà réalisé un court métrage remarqué sur le même sujet à UCLA avant de s'associer à Tim Burton (THE CORPSE BRIDE) et Timur Bekmanbetov (NIGHT WATCH) pour en produire une version plus élaborée pour le grand écran. On reconnaît dans cet univers des éléments stylistiques de l'oeuvre des deux mentors, mais l'influence de Jean-Pierre Jeunet, de Jules Verne et d'H.G. Wells se fait aussi sentir à travers ce décor de dévastation d'où les humains ont disparu. La mise en scène ne manque pas d'invention et quelques passages se révèlent saisissants. Il n'en demeure pas moins que l'univers de 9 n'est pas abouti. Il manque au film un supplément d'âme, ainsi qu'une voix singulière, qui le distingueraient des films auxquels Acker fait référence. Son projet est ludique mais pas unique. De plus, il est difficile de s'attacher aux personnages, ceux-ci étant trop stéréotypés. La technique demeure cependant assurée, l'animation remarquable et le rythme soutenu.
Texte : André Caron