É.-U. 2009. Film d'arts martiaux de James McTeigue avec Rain, Naomie Harris, Ben Miles. Un soldat ninja se rebelle contre les siens et décide de consacrer sa vie à décimer les rangs de cette société secrète de mercenaires. Production sans envergure, aux péripéties dignes d'un jeu vidéo. Scénario dépourvu de ressorts dramatiques. Facture visuelle soignée. Interprétation indifférente. (sortie en salle: 25 novembre 2009)
Un soldat ninja se rebelle contre les siens et décide de consacrer sa vie à décimer les rangs de cette société secrète de mercenaires. Production sans envergure, aux péripéties dignes d'un jeu vidéo. Scénario dépourvu de ressorts dramatiques. Facture visuelle soignée. Interprétation indifférente. (sortie en salle: 25 novembre 2009)
James McTeigue (V FOR VENDETTA) rate la cible avec cette production sans envergure, dont le héros, sorte de Jason Bourne des pauvres, est soumis à des épreuves et péripéties dignes d'un jeu vidéo. Outre le sang, qui éclabousse l'écran comme sur une toile de Jackson Pollock, NINJA ASSASSIN n'affiche aucune ambition artistique. Le scénario sans muscle ni ressorts dramatiques enchaîne avec indifférence et monotonie des scènes d'action soignées mais sans âme, où une quantité infinie de «vilains» lâchent l'assaut sur le héros. Il faut dire que la réalisation au neutre, dépourvue de tout sens du suspense, interdit toute forme d'adhésion entre ce dernier et les spectateurs. Les interprètes, aux prises avec des personnages unidimensionnels, s'acquittent sans grande conviction d'une tâche décidément ingrate.
Texte : Martin Bilodeau