Can. 2009. Drame de Charles-Olivier Michaud avec Rhys Coiro, David-Alexandre Coiteux, Lina Roessler. Rentré blessé d'une mission en Europe de l'Est, un correspondant de guerre est confronté à la petite amie de son collègue photographe, étonnée que ce dernier ne soit pas revenu avec lui. Thriller existentiel manquant d'originalité et d'authenticité. Dialogues pas toujours naturels. Réalisation habile, vivante et créative, malgré un maigre budget. Interprétation correcte. (sortie en salle: 16 septembre 2011)
Rentré blessé d'une mission en Europe de l'Est, un correspondant de guerre est confronté à la petite amie de son collègue photographe, étonnée que ce dernier ne soit pas revenu avec lui. Thriller existentiel manquant d'originalité et d'authenticité. Dialogues pas toujours naturels. Réalisation habile, vivante et créative, malgré un maigre budget. Interprétation correcte. (sortie en salle: 16 septembre 2011)
Contrairement à SUR LE RYTHME, film pour ados né d'une commande, ce premier long métrage de Charles-Olivier Michaud, réalisé en 2009, est fondé sur une démarche d'auteur personnelle, résolument ouverte sur le monde. Ce qui n'empêche hélas pas ce thriller existentiel de manquer d'originalité et d'authenticité. Ainsi, les tribulations des protagonistes ont des airs de déjà vu, tandis que leurs comportements dénotent un gênant manque de maturité et de professionnalisme, s'agissant de journalistes dans une zone de guerre en proie à l'anarchie. Pourtant, la réalisation est habile, vivante, créative, compte tenu du maigre budget de la production, les paysages québécois enneigés doublant efficacement ceux d'un pays d'Europe de l'Est judicieusement non identifié. Enfin, les interprètes s'en tirent plutôt bien, malgré des dialogues pas toujours naturels.
Texte : Louis-Paul Rioux
Nicolas Gendron - Ciné-Bulles
Si l'on pardonne [les] failles du scénario (...), c'est principalement parce que Michaud (...) ose se mouiller, réfléchissant par la voix de ses personnages à une éthique trop souvent malmenée, à l'intrépidité de l'homme blanc (...) et aux douanes perméables de notre humanité.
Cédric Bélanger - Le Journal de Montréal
Malgré le peu de moyens à sa disposition, (...) Michaud réussit le tour de force de nous donner l’impression de se retrouver en pleine Europe de l’Est en exploitant au maximum les paysages enneigés de Château-Richer (...) et grâce à l’embauche d’acteurs pouvant parler le russe.
Mario Cloutier - La Presse
Malgré les flous narratifs ou artistiques, voulus ou non, et l’interprétation inégale, le cinéaste nous entraîne dans un univers de fin du monde crédible. (...) Charles-Olivier Michaud (...) tourne le peu de moyens à son avantage grâce à son esprit inventif tant dans le filmage que dans le montage.
Élie Castiel - Séquences
Film a priori de genre, [SNOW & ASHES] se transforme par la suite en un brillant essai cinématographique qui, au début, peut laisser indifférent, mais à mesure que l'intrigue se déploie (...), vient nous chercher, nous renvoie à nos propres échecs.
Roxane Hudon - Mirror
Opening with a few lines of bad poetry (...), the film attempts to be some kind of dark and gritty portrait of war reporting, but, with its jumbled plot and mundane visuals, it’s rather boring and mopey. (...) the repeated shots of grey, barren buildings and snowy fields get pretty tiring.
Manon Dumais - Voir
Afin de souligner le caractère onirique de certains passages, Charles-Olivier Michaud alterne ingénieusement caméra numérique et Super 16 mm (...). En résulte un drame poignant, dépaysant, lyrique qui nous fait découvrir le talent plus que prometteur d’un jeune cinéaste.