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Malédiction de l'enfer (Drag Me to Hell)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de Sam Raimi avec Alison Lohman, Justin Long, Lorna Raver. Une jeune employée de banque se fait jeter un sort par une vieille gitane à qui elle avait refusé un délai de paiement hypothécaire. Scénario bien ficelé offrant une mixture corsée d'horreur et d'humour. Réalisation efficace. Effets gore d'une outrance hilarante. Jeu complice d'A. Lohman (sortie en salle: 29 mai 2009)

13 ans + (horreur)
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Malédiction de l'enfer (Drag Me to Hell)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de Sam Raimi avec Alison Lohman, Justin Long, Lorna Raver.

Une jeune employée de banque se fait jeter un sort par une vieille gitane à qui elle avait refusé un délai de paiement hypothécaire. Scénario bien ficelé offrant une mixture corsée d'horreur et d'humour. Réalisation efficace. Effets gore d'une outrance hilarante. Jeu complice d'A. Lohman (sortie en salle: 29 mai 2009)

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Dans le but d'épater son patron qui lui fait miroiter une promotion, Christine Brown, responsable de l'octroi des prêts dans une banque de Los Angeles, refuse un troisième délai de paiement hypothécaire à une vieille gitane menacée d'éviction. Humiliée, cette dernière lui jette un sort par l'entremise d'un bouton de son manteau. Peu après, une entité démoniaque se met à hanter Christine et menace de la faire basculer, au bout de trois jours, dans les feux de l'enfer. Soutenu par son petit ami, professeur de psychologie issu d'une riche famille, la jeune femme fait appel à un voyant qui préconise les sacrifices d'animaux, puis à un médium ayant jadis affronté l'entité, dans l'espoir qu'ils puissent conjurer la malédiction qui s'est abattue sur elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir réinventé le personnage de Spider-Man dans trois «blockbusters», Sam Raimi revient à un cinéma plus modeste et libre, ainsi qu'à ses premières amours: l'horreur mâtiné d'humour extrême, qui a fait le succès de sa série EVIL DEAD. Campant son récit, bien ficelé, dans le contexte très actuel de la crise mondiale du crédit causée par l'effondrement du marché immobilier américain, le réalisateur ne fait pas de cadeau à sa protagoniste, qui paiera cher sa décision de taire sa nature généreuse pour des motifs cupides. Il s'amuse également des déboires de la jeune femme, ex-boulotte née sur une ferme, lors d'un repas chez ses futurs beaux-parents collets montés. Mais surtout, Raimi livre la mixture attendue de terreur et d'effets gore d'une outrance hilarante, dans une mise en scène efficace et pleine d'aisance. Le jeu complice d'Alison Lohman et la performance dégoûtante à souhait de Lorna Raver dans le rôle de la vindicative gitane complètent cette réussite.

Texte : Louis-Paul Rioux

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