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Les Doigts croches

Can. 2009. Comédie de Ken Scott (II) avec Roy Dupuis, Patrice Robitaille, Claude Legault. Afin de récupérer le butin d'un vol, cinq petits truands montréalais sont contraints de parcourir à pied le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Intrigue laborieuse faisant du surplace. Dialogues de qualité inégale. Mise en scène peu inventive. Interprétation plus agitée que drôle. (sortie en salle: 31 juillet 2009)

Général
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Les Doigts croches (Les Doigts croches)

Général Général

Can. 2009. Comédie de Ken Scott (II) avec Roy Dupuis, Patrice Robitaille, Claude Legault.

Afin de récupérer le butin d'un vol, cinq petits truands montréalais sont contraints de parcourir à pied le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Intrigue laborieuse faisant du surplace. Dialogues de qualité inégale. Mise en scène peu inventive. Interprétation plus agitée que drôle. (sortie en salle: 31 juillet 2009)

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Montréal, 1960. Le magouilleur Charles entraîne cinq bandits sans envergure dans son projet de cambrioler une banque. Alors que la police les prend sur le fait, l'un d'eux, un junkie notoire, est désigné pour prendre la fuite avec l'argent. Quatre ans plus tard, à leur sortie de prison, les cinq compères espèrent retrouver leur complice et le magot. Mais par lettre, celui-ci leur impose une condition préalable: parcourir à pied le chemin des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle et, parvenus au bout de leur quête, avoir subi une profonde transformation intérieure. S'amorce pour le petit groupe un jeu du chat et de la souris, au cours duquel Donald, Charles et la fiancée de celui-ci, tenteront de doubler les autres.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Étonnamment, cette première réalisation du talentueux scénariste Ken Scott (LA GRANDE SÉDUCTION, MAURICE RICHARD) pèche par son intrigue laborieuse qui, malgré sa trame de road-movie, piétine. Le levier comique, fondé sur les relations ambivalentes entre les protagonistes et leur quête factice de changement, est actionné à répétition et les dialogues de qualité inégale ne font rien pour relever le niveau. À l'exception de Paolo Noël, dans un rôle somme toute assez limité, les comédiens plus chevronnés semblent mal à l'aise dans la peau de leur personnage et livrent une prestation plus agitée que drôle. De plus, l'arrière-pays argentin, très photogénique, ainsi que le dénouement roublard, ne suffisent pas à faire oublier le manque d'invention de la mise en scène. Si bien qu'au bout de son pèlerinage de spectateur, le public risque lui aussi de sentir qu'il s'est fait «emmancher».

Texte : Jean Beaulieu

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