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Le Trotski (The Trotsky)

Can. 2009. Comédie de Jacob Tierney avec Jay Baruchel, Emily Hampshire, Michael Murphy. Un adolescent bien né qui croit être la réincarnation de Leon Trotsky tente de fonder un syndicat étudiant dans l'école secondaire publique où son père a décidé de l'envoyer. Sujet fort traité avec intelligence. Quelques maladresses et longueurs. Réalisation compétente manquant parfois d'unité. Excellent J. Baruchel. (sortie en salle: 14 mai 2010)

Général
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Le Trotski (The Trotsky)

Général Général

Can. 2009. Comédie de Jacob Tierney avec Jay Baruchel, Emily Hampshire, Michael Murphy.

Un adolescent bien né qui croit être la réincarnation de Leon Trotsky tente de fonder un syndicat étudiant dans l'école secondaire publique où son père a décidé de l'envoyer. Sujet fort traité avec intelligence. Quelques maladresses et longueurs. Réalisation compétente manquant parfois d'unité. Excellent J. Baruchel. (sortie en salle: 14 mai 2010)

Genre :
Année :
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Scénario :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
Récompenses
Leon Bronstein, dix-sept ans, fervent admirateur de Leon Trotsky dont il croit être la réincarnation, a tout fait pour se mettre son riche papa à dos. Y compris tenter de syndiquer les employés de son entreprise et dénicher un avocat pour le traîner en justice. Exaspéré par le comportement de son fils et fatigué d'essuyer ses reproches, celui-ci lui impose une sentence digne de son idole: l'école publique. Rapidement, Leon forme le désir d'y fonder un syndicat étudiant afin que les élèves puissent tenir tête au directeur autoritaire et à son adjointe tyrannique. S'ils font mine d'épouser la cause, ses compagnons de classe se révèlent désengagés ou apathiques, forçant Leon à prendre les grands moyens, encouragé par Alexandra, un étudiante en droit de dix ans son aînée, qu'il a décidé d'épouser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le Montréalais Jacob Tierney (TWIST) signe avec THE TROTSKY une comédie énergique, qui vise l'esprit du public adolescent pour lequel elle a été conçue. Le film n'est cependant pas à l'abri des maladresses. Le scénario, par exemple, aurait gagné à être délesté de scènes inutiles et d'un prologue trop long. Aussi, les ruptures de ton opérées au fil du récit, suivies par des niveaux de jeu changeants, brouillent la surface. Tierney veut inspirer à son public, par la révolte pacifique de son héros, un désir d'indépendance et la formation d'une pensée autonome. Nous lui en savons gré, même si les chemins empruntés ne sont pas forcément surprenants et que sa réalisation manque un peu d'unité. En revanche, les dialogues sont bien écrits et l'humour, franchement mordant. Bien entouré par une distribution éclectique allant de Saul Rubinek à Anne-Marie Cadieux, Jay Baruchel, bien que trop vieux pour le rôle, incarne avec une belle énergie un héros idéaliste au physique ingrat mais au charme fou.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Des lendemains qui chantent

En dépit de quelques longueurs, le film vaut surtout le détour pour son incursion dans le Montréal anglophone. Sans revendication autre que celle de montrer un autre visage de Montréal, le film joue sur des références très québécoises. (...) Sans prétention, LE TROTSKI est un film sympathique, aux dialogues drôles et souvent bien vus.

Trotski, Le Jacob Tierney

Un Intelligent Délire

Après plusieurs réécritures et brouillons, LE TROTSKI s'est finalement transformé en truculente comédie aux multiples sous-entendus, jeux de mots et clins d'oeil divers. (...) Dosant savamment (...) humour, idéalisme et sérieux, [Jay Baruchel] campe Léon Bronstein de manière convaincante.

Trotski, Le Jacob Tierney

Trotski habite le West-Island!

(...) la réalité montréalaise est représentée avec justesse et humour (...). De facture modeste mais compétente à tous égards, LE TROTSKI donne surtout l'occasion à Jay Baruchel de briller. Il est bien secondé par Saul Rubinek, attachant en père dépassé, et Anne-Marie Cadieux, rigolote en belle-mère solidaire.

Trotski, Le Jacob Tierney

Cartoonish and Cerebral

The scribe takes youthful inspiration from Ken Loach's LAND AND FREEDOM and Warren Beatty's REDS, but his most inspired decision was to make his manifesto as a comedy. However, the script often seems too concerned with its own cleverness at the expense of generating any deeper emotions.

Trotski, Le Jacob Tierney

Kamarade ultra

En faisant du Montréal contemporain l'épicentre d'une potentielle nouvelle révolution communiste, ce qui aurait pu être un film d'ados conventionnel devient quelque chose de beaucoup plus original et surprenant. (...) LE TROTSKI est une comédie satirique drôle, intelligente et irrévérencieuse, où brille Jay Baruchel.

Trotski, Le Jacob Tierney

Ces fous qui mènent les révolutions

Tout en longueur, cérébral, Jay Baruchel calque les gestes saccadés de ses discours sur ceux de son idole. Il joue, comme l'ensemble de la distribution, avec une belle complexité, qui s'adapte autant aux scènes comiques que plus émotives. (...) Un bémol: le doublage fait sourciller pendant les premières minutes.

Trotski, Le Jacob Tierney

L'Idéologie n'est rien sans action

Dans LE TROTSKI, même si ce n'est que de façon discrète, Jacob Tierney réussit à intégrer les différents groupes sociaux de la métropole (...) dans une comédie qui, tout en ne se prenant pas au sérieux, véhicule de belles idées sur l'intégration et la liberté de pouvoir s'organiser. Il est indéniable que LE TROTSKI est d'un charme irrésistible, une comédie jouissivement rebelle et survoltée qui se savoure avec délectation.

Trotski, Le Jacob Tierney

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