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Le Commando des bâtards (Inglourious Basterds)

É.-U. 2009. Drame de guerre de Quentin Tarantino avec Brad Pitt, Christoph Waltz, Mélanie Laurent. Dans la France occupée, des soldats juifs américains déciment les ennemis tandis qu'à Paris, la propriétaire juive d'un cinéma ourdit une vengeance contre l'état-major nazi. Puissant fantasme cinématographique prenant ses libertés avec l'Histoire. Récit enchaînant des séquences de tension savamment calibrées. Emprunts stylistiques multiples et assumés. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 21 août 2009)

13 ans + (violence)
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Le Commando des bâtards (Inglourious Basterds)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2009. Drame de guerre de Quentin Tarantino avec Brad Pitt, Christoph Waltz, Mélanie Laurent.

Dans la France occupée, des soldats juifs américains déciment les ennemis tandis qu'à Paris, la propriétaire juive d'un cinéma ourdit une vengeance contre l'état-major nazi. Puissant fantasme cinématographique prenant ses libertés avec l'Histoire. Récit enchaînant des séquences de tension savamment calibrées. Emprunts stylistiques multiples et assumés. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 21 août 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Dans la France occupée, huit soldats juifs américains, dirigés par le lieutenant Aldo Raine, traquent et déciment les nazis en prélevant les scalps de leurs victimes. Leurs exploits irritent au plus haut point Hitler, qui charge le colonel Hans Landa, réputé pour sa cruauté, de mettre en échec ces "bâtards". Au cours d'une opération antérieure, ce dernier avait fait exécuter une famille juive cachée chez un fermier. Seule Shoshanna, l'aînée, était parvenue à s'échapper. Quatre ans plus tard à Paris, celle-ci dirige, sous une fausse identité, un cinéma légué par sa tante. Tombé sous le charme de la jeune fille, un jeune héros de guerre nazi convainc Joseph Goebbels, ministre de la propagande, de tenir la première de son nouveau film dans son établissement. La projection, réservée exclusivement aux Allemands et à leurs sympathisants, constitue pour Shoshanna l'occasion rêvée de venger sa famille. Elle ignore toutefois que les bâtards prévoient eux aussi de faire sauter l'établissement en pleine projection.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quentin Tarantino a tous les droits. C'est du moins l'impression qui se dégage de son sixième opus. Le réalisateur de PULP FICTION évoque en effet la Deuxième Guerre mondiale, l'Occupation, la déportation des juifs... en ne conservant que les grandes lignes de l'affaire pour dessiner les contours d'un fantasme de haute voltige où le cinéma détourne l'Histoire et soulage par la vengeance la blessure qu'elle a causée. Fidèle à son style éclaté et hautement référentiel, Tarantino condense dans INGLOURIOUS BASTERDS une myriade d'influences - l'éventail va de l'expressionnisme allemand à Sergio Leone - , à travers un récit simple, aux digressions parfois abruptes, qui enchaîne des séquences où la tension croît, croît, croît, jusqu'à l'insoutenable, seuil où elle est relâchée dans une savante apothéose. On pourra lui reprocher ce stratagème, mais il en joue avec une telle maestria qu'on le lui pardonne aisément. Ses interprètes, quant à eux, lui donnent tout. Mélanie Laurent est formidable en orpheline vengeresse, et la performance rigoureuse de Christoph Waltz, récipiendaire du prix d'interprétation masculine à Cannes, donne froid dans le dos.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

10 août 2019, 23:42:40

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Tarantino réécrit l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale à travers une histoire de vengeance. Il mélange les genres comme le drame d'espionnage, de guerre, de western et de comédie, avec un humour noir parfois audacieux pour le contexte. Ca parle certes beaucoup pour alimenter le suspense et arriver à ses fins et y a un petit côté épisodique. Mais on est dans du pur cinéma où se distingue particulièrement une séquence d'ouverture mémorable à la Leone, une autre scène de tension dans un sous-sol et une finale ludique explosive. Mélanie Laurent succède à Uma Thurman dans la peau de la blonde vengeresse Tarantinienne et Christoph Waltz se démarque dans le rôle d'un colonel Nazis à la fois raffiné et cruel.

J'attribue à ce film la Cote 3


26 décembre 2018, 23:22:58

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Un des meilleurs films de l'histoire, hilarant avec son humour noire, ce film de Tarantino est difficile à battre, mais bien sûr PULP FICTION reste son meilleur. La réalisation est impeccable, Brad Pitt est drôle, Michael Fassbender est impressionnant, Diane Kruger maîtrise très bien son personnage, Mélanie Laurent est habitée et Christoph Waltz est mémorable. Comme on voit le dire Brad Pitt venant certainement de Tarantino au dernier plan du film This shall be my masterpiece. Donc..

J'attribue à ce film la Cote 3


26 mai 2018, 15:57:17

Par : Jason Plante, Gatineau

C'est ce qu'on appelle du Tarentino! Un chasse-croise ou l'on place et deplace de veritables allemands qui ont reellement existes. Comme par exemple, ce Joseph Goebbels, Ministre de la Propagande, etait plutot "ecrivain" que cineaste. Une sordide vengeance assumee, creant un nouveau style: La Comedie de Guerre. Waltz est vraiment apeurant, avec tout son zele qu'on lui confere, fut la surprise de l'annee, prime et a Cannes et aux Oscars. Les autres acteurs l'appuient, lui conferent un DROLE de role, tant satisfaisant et tant experts. Casting 5 etoiles, et histoire drole de la 2e Guerre, je lui donne, genereusement, un...

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Taranti(por)no

Tarantino fait ses films, et particulièrement celui-ci, avec l'esprit sportif d'un réalisateur de pornos: des préliminaires rapides, une action puissante et resserrée, une promesse de climax tenue et filmée sous tous les angles pour en prolonger artificiellement la durée. On n'en sort jamais instruits. Juste soulagés, et un peu plus coupables qu'à l'entrée. (Texte paru en 2009)

Commando des bâtards, Le Quentin Tarantino

Cinéma inferno

Habilement construit, le scénario de Tarantino fait progressivement converger les différentes trames narratives jusqu'à ce que toute sa galerie de personnages soit rassemblée entre les murs [d'un cinéma], où cette histoire de vengeance (...) va se conclure de façon merveilleusement excessive, violente et explosive. (Texte paru en 2009)

Commando des bâtards, Le Quentin Tarantino

World War II Fiction

Avec Brad Pitt en tête d'affiche et une bande annonce le montrant en caricature de Lee Marvin dans Les Douze salopards, on pouvait s'attendre au pire. Au final, ce n'est pas lui la vedette, mais Christoph Waltz, formidable en colonel nazi, plus taquin que sadique, plus malin que fanatique. L'acteur ravit chaque scène et aucun de ses partenaires n'en sort indemne. (Texte paru en 2009)

Commando des bâtards, Le Quentin Tarantino

«Inglourious Basterds» remonte la cote de Quentin

Non content de corriger l'Histoire vraie de la Deuxième Guerre mondiale, Tarantino prétend donc, à travers un bel hommage à la puissance du cinéma, que celui-ci peut changer le monde. Et devant la beauté de ses cadres, la qualité de ses dialogues, la folie qu'il laisse parfois entrer dans la maîtrise, l'inspiration de ses choix musicaux, (...), c'est à prendre au sérieux. (Texte paru en 2009)

Commando des bâtards, Le Quentin Tarantino

Reich Sent Reeling

By turns surprising, nutty, windy, audacious and a bit caught up in its own cleverness, the picture is a completely distinctive piece of American pop art with a strong Euro flavor that's new for the director. (Texte paru en 2009)

Commando des bâtards, Le Quentin Tarantino

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