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J'ai tué ma mère

Can. 2009. Comédie dramatique de Xavier Dolan avec Xavier Dolan, Anne Dorval, Suzanne Clément. Le dur passage à l'âge adulte d'un adolescent précieux à couteaux tirés avec sa mère, une femme un peu commune, qui l'a élevé seule. Premier film personnel, spontané et d'une grande vivacité. Démarche opiniâtre et modeste portée par un bel enthousiasme créateur. Grammaire cinématographique empruntée. Acteurs bien dirigés. A. Dorval formidable. (sortie en salle: 5 juin 2009)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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J'ai tué ma mère (J'ai tué ma mère)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2009. Comédie dramatique de Xavier Dolan avec Xavier Dolan, Anne Dorval, Suzanne Clément.

Le dur passage à l'âge adulte d'un adolescent précieux à couteaux tirés avec sa mère, une femme un peu commune, qui l'a élevé seule. Premier film personnel, spontané et d'une grande vivacité. Démarche opiniâtre et modeste portée par un bel enthousiasme créateur. Grammaire cinématographique empruntée. Acteurs bien dirigés. A. Dorval formidable. (sortie en salle: 5 juin 2009)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Producteurs :
Récompenses
Hubert, 16 ans, ne supporte plus Chantale, sa mère. Tout en elle l'irrite, depuis son comportement un rien vulgaire jusqu'à sa garde-robe de mauvais goût. Mais le garçon a beau l'accabler de reproches, celle-ci feint l'indifférence ou s'abandonne au jeu de l'engueulade, le temps d'un éclat vite oublié. Lorsqu'il lui annonce son projet de quitter la maison pour aller vivre avec son meilleur ami Antonin, elle cède sans réfléchir, mais quelques jours plus tard, elle se dédit. Ne vient-elle pas d'apprendre, par la maman d'Antonin rencontrée par hasard, que leurs fils sont amants? Lorsqu'Hubert, furieux, fugue et trouve abri chez une enseignante sensible à sa cause, Chantale, de guerre lasse, se tourne vers le père du garçon afin qu'il l'aide à faire entendre raison à leur fils.

L’AVIS DE MEDIAFILM

J'AI TUÉ MA MÈRE est en soi un petit miracle. Produit à compte d'auteur, avec la fougue et l'opiniâtreté de la jeunesse, ce premier long métrage de Xavier Dolan, 20 ans, affiche certains défauts caractéristiques des premières oeuvres. À commencer par une grammaire un peu empruntée (à la Nouvelle Vague et à Wong Kar-wai, entre autres) et une intensité dramaturgique inégale. Mais la fraîcheur et la vivacité du traitement rendent ces défauts aussi indispensables au charme du film que ses qualités, fort nombreuses au demeurant: un filmage direct et frontal, qui laisse réellement percer la voix d'un auteur et tire le meilleur parti de moyens techniques limités; des dialogues intelligents et criants de vérité; enfin, une direction d'acteurs impeccable, qui met en valeur la formidable Anne Dorval, inoubliable en cible indestructible du fils précieux et intransigeant défendu par le cinéaste avec aplomb et une bienheureuse abnégation.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Je t'aime, moi non plus

Même si cette première oeuvre prometteuse se cherche sans toujours trouver sa plénitude, il y a, dans ce va-tout à la séduction généreuse qui pose un cadre libre et ouvert, de quoi se réjouir. (...) J'AI TUÉ MA MÈRE témoigne chez son auteur d'un vibrant désir de cinéma mû par l'envie, signe d'une vraie vitalité et d'une rage salutaire.

J'ai tué ma mère Xavier Dolan

Parfaite Entrée en matière

Certaines scènes (...) auraient pu être resserrées. Le récit n'en aurait que conservé un meilleur ruthme. N'empêche, les cinéphiles québécois n'ont pas à craindre que le ballon cannois se dégonfle. Le film se révèle à la hauteur des prix qu'il a remportés et constituera pour Dolan une entrée en matière parfaite.

J'ai tué ma mère Xavier Dolan

Un Grand Cri d’amour

Les deux protagonistes principaux sont montrés avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs zones d’ombre, sans qu’aucun des deux n’ait nécessairement le bon ou le mauvais rôle. Bien entendu, le trait est parfois un peu grossi (...) mais l’ensemble révèle une vraie finesse, une vraie profondeur. Dolan manie aussi l’autodérision avec grande habileté.

J'ai tué ma mère Xavier Dolan

Une Voix de bruit et de fureur

(...) le plus bel exploit du cinéaste - excellent directeur d'acteurs au demeurant - vient du fait que la modestie économique de sa production (...) ne devient jamais un handicap (...): plans moyens frontaux sur le champ de bataille domestique (...), gros plans décentrés où les acteurs se cognent le nez sur le cadre, ralentis (...) à la Wong Kar-wai, Dolan fait parler ses plans.

J'ai tué ma mère Xavier Dolan

Uneven but Audacious Comedy

In the vein of MA VIE EN ROSE (if not quite as polished and mature) and other gay adolescent coming-of-age films of comic rebellion, it's a congeries of brilliantly achieved cinematic moments and repetitive, massively self-indulgent gestures of acting out.

J'ai tué ma mère Xavier Dolan

L'Enfant terrible

(...) en dehors des dialogues écrits avec panache, que Dolan et Dorval savourent goulûment (...), le récit (...) se révèle un enchaînement de chicanes au p'tit-déj, dans l'auto (...). Heureusement, au fil des cadrages recherchés (...), des clins d'oeil (...) à Wong Kar-wai (...), on découvre un cinéaste.

J'ai tué ma mère Xavier Dolan

Tout sur ma mère

(...) (Dolan) possède un talent certain pour le septième art, auquel il rend hommage par quelques clins d'oeil (...). Si quelques scènes détonnent légèrement du reste (...), le duo mère/fils fait des étincelles. Anne Dorval offre d'ailleurs une performance touchante.

J'ai tué ma mère Xavier Dolan

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