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Invictus

É.-U. 2009. Drame historique de Clint Eastwood avec Morgan Freeman, Matt Damon, Tony Kgoroge. En 1995 en Afrique du Sud, le président Nelson Mandela prend prétexte de la tenue de la Coupe du monde de rugby pour unifier les citoyens blancs et noirs de son pays. Page d'histoire racontée avec vigueur. Grammaire filmique parfois racoleuse. Solides M. Freeman et M. Damon. (sortie en salle: 11 décembre 2009)

Général
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Invictus (Invictus)

Général Général

É.-U. 2009. Drame historique de Clint Eastwood avec Morgan Freeman, Matt Damon, Tony Kgoroge.

En 1995 en Afrique du Sud, le président Nelson Mandela prend prétexte de la tenue de la Coupe du monde de rugby pour unifier les citoyens blancs et noirs de son pays. Page d'histoire racontée avec vigueur. Grammaire filmique parfois racoleuse. Solides M. Freeman et M. Damon. (sortie en salle: 11 décembre 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Anthony Peckham
D'après le livre de John Carlin
Photographie :
Montage :
Afrique du Sud, 1995. À l'approche de la finale de la Coupe du monde de rugby, qui doit avoir lieu au Cap, le président Nelson Mandela fait le pari qu'il réussira à accomplir à travers ce championnat ce qu'il peine à faire sur le terrain politique: unifier les citoyens noirs et blancs de son pays. Il se met en devoir d'obtenir la collaboration de l'équipe nationale, les Springboks, encore perçue comme un symbole de la suprématie blanche, à travers son capitaine afrikaner, François Pienaar. La chance leur sourit. Les Springboks enchaînent les victoires en demi-finale, assurant contre toute attente leur participation à la finale, contre l'équipe réputée invincible de la Nouvelle-Zélande.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce nouvel opus de Clint Eastwood captive par ses qualités de coeur et d'esprit, ainsi que par sa réalisation vigoureuse, surtout dans les séquences de jeu. Par ailleurs, l'initiative d'un film sur Nelson Mandela, dans la foulée de l'élection de Barack Obama, est à porter au crédit de ses créateurs. Cela dit, INVICTUS n'est pas sans défauts: les dialogues didactiques, récit véridique oblige, sont parfois trop appuyés, et le scénario, axé sur le mouvement de l'Histoire plus que sur la psychologie des acteurs qui l'ont écrite, schématise un peu trop la personnalité de Mandela. En outre, la grammaire filmique déployée par Eastwood (montages accélérés, effusions au ralenti, etc.) sert trop ouvertement à manipuler les sentiments des spectateurs. Ce qui étonne de la part du cinéaste d'UNFORGIVEN et MYSTIC RIVER, qui habituellement privilégie la retenue, voire une certaine sécheresse dans l'approche. En revanche, le jeu solide de Morgan Freeman et Matt Damon rend hommage à son talent de directeur d'acteurs.

Texte : Martin Bilodeau

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