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Gamer

13
2009 ·
100% est d'accord avec la cote
Dans un futur proche, un condamné à mort devenu un personnage de jeu vidéo entreprend de s'évader de cet univers de réalité virtuelle pour retrouver sa famille.
Illustration simpliste et complaisante des dérives potentielles des divertissements de masse. Personnages mal développés. Réalisation frénétique et percutante. G. Butler énergique, M.C. Hall insupportablement cabotin.

L'avis de Mediafilm

À l'évidence, les coauteurs de CRANK et de sa suite n'ont rien perdu de leur sens de l'image percutant et de leur goût pour la provocation. En revanche, il manque à ce GAMER, illustration extravagante et frénétique des dérives potentielles des divertissements de masse, l'humour déjanté qui rendait supportables les excès de leurs deux précédents films. Du coup, cette resucée au goût du jour de ROLLERBALL, RUNNING MAN et DEATH RACE apparaît simpliste et particulièrement complaisante, en plus d'afficher un machisme consternant. Gerard Butler (300) possède l'énergie requise dans le rôle pourtant mal développé du robuste condamné piégé, face à Michael C. Hall ("Six Feet Under", "Dexter") insupportablement cabotin en mégalomane désaxé.

Louis-Paul Rioux

Synopsis

Dans un futur proche, le concepteur de jeux vidéo Ken Castle est devenu milliardaire grâce à une trouvaille audacieuse: des puces électroniques qui, une fois implantées dans les cerveaux humains, transforment leurs hôtes en personnages de réalité virtuelle. Injustement condamné à mort, Kable est devenu la star de "Slayer", un jeu de guerre ultraviolent campé dans l'enceinte du pénitencier et diffusé à travers le monde sur les chaînes payantes. Sous l'influence d'un groupe de résistants qui combattent les visées hégémoniques de Castle, Kable convainc le joueur qui le contrôle, l'adolescent Simon, de le laisser s'évader de "Slayer" afin de lui permettre de retrouver sa fillette et son épouse. Laquelle, à court d'argent, est devenue l'héroïne d'un jeu virtuel axé sur le sexe, qui la force à faire les quatre volontés d'un joueur ventripotent et lubrique. (sortie en salle le 4 septembre 2009)

Année

2009

Genre

Science-fiction

Durée

95 min.

Origine

États-Unis