Premier hic: les dialogues. (...) Deuxième hic: la direction d’acteurs. (...) Troisième hic: la direction photo. (...) On pourrait encore charger le portrait avec le montage déficient, la représentation très caricaturale des femmes (...), la bêtise des personnages, mais on se contentera de constater un certain ratage avec DÉTOUR.

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Féru de films noirs, Sylvain Guy saupoudre son scénario de clins d'oeil savoureux (...) Effacée, sa caméra n'essaie pas d'attirer l'attention et demeure attentive aux visages des comédiens (...). Sobre et d'une belle intériorité, (Picard) porte le film sans effort apparent.

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Il y a quelques revirements plutôt difficiles à croire (...), mais Guy parvient néanmoins à maintenir l'intérêt du spectateur (...). Isabelle Guérard (...) offre une solide performance devant un Luc Picard touchant d'étouffante modestie et de rêves libérés. Quant à Guillaume Lemay-Thivierge, il est stupéfiant de rage et de folie.

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Dans le genre suspense, le scénario (...) ne manque (...) pas de péripéties (...). Malgré la noirceur du scénario, il y a de réels moments comiques dans ce long-métrage qui souffre néanmoins d'une facture visuelle quelque peu télévisuelle.

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Des revirements de situations prévisibles (...), des dialogues sans substance, une réalisation minimale (...), une direction photo approximative (...). Si Luc Picard se tire plutôt bien d'affaire (...), on ne peut en dire autant de Guillaume Lemay-Thivierge (...) qui verse continuellement dans un burlesque franchement dissonant.

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