É.-U. 2009. Comédie sentimentale de Woody Allen avec Larry David, Evan Rachel Wood, Patricia Clarkson. La vie d'un quinquagénaire misanthrope et de sa jeune épouse naïve est perturbée par l'arrivée impromptue de la mère de cette dernière. Variation inspirée et spirituelle sur la recherche du bonheur. Récit désinvolte aux rebondissements et sous-intrigues multiples. Réalisation pleine d'entrain. Jeu solide de L. David. (sortie en salle: 26 juin 2009)
La vie d'un quinquagénaire misanthrope et de sa jeune épouse naïve est perturbée par l'arrivée impromptue de la mère de cette dernière. Variation inspirée et spirituelle sur la recherche du bonheur. Récit désinvolte aux rebondissements et sous-intrigues multiples. Réalisation pleine d'entrain. Jeu solide de L. David. (sortie en salle: 26 juin 2009)
Woody Allen retrouve son décor de prédilection, Manhattan, après quatre opus réalisés en Europe, dont le récent VICKY CHRISTINA BARCELONA, variation sur la recherche du bonheur avec laquelle WHATEVER WORKS a plusieurs points en commun. Cela dit, cette nouvelle comédie vive et pleine d'esprit fait l'impression d'un «best of» pour «allenophiles», le récit désinvolte aux intrigues et rebondissements multiples faisant aussi résonner l'écho de BROADWAY DANNY ROSE et THE PURPLE ROSE OF CAIRO, pour la forme et l'énergie, mais également de films plus récents tels MIGHTY APHRODITE et ANYTHING ELSE, où le thème du pygmalion était, comme ici, central. Allen, en forme à 73 ans, filme ces chassés-croisés avec un entrain palpable, la photographie chaleureuse de Harris Savides (ELEPHANT) et les décors superbes du fidèle Santo Loquasto (RADIO DAYS, SHADOWS AND FOG), conférant beaucoup de vigueur à un opus mineur jusque dans son intention. L'excellent Larry David («Curb Your Enthousiasm») joue sa partition avec un aplomb remarquable, mais dans le rôle de la mère en mutation, Patricia Clarkson lui vole la vedette.
Texte : Martin Bilodeau