É.-U. 2009. Thriller de Ron Howard avec Tom Hanks, Ayelet Zurer, Ewan McGregor. Un symbologiste de Harvard tente d'empêcher la mise à mort par une société secrète de quatre cardinaux pressentis pour succéder au défunt pape. Production bien troussée tirée du roman de Dan Brown. Scénario peu dérangeant aux développements aléatoires, à la manière d'un jeu de piste. Réalisation sans temps mort. Interprètes de premier ordre. (sortie en salle: 15 mai 2009)
Un symbologiste de Harvard tente d'empêcher la mise à mort par une société secrète de quatre cardinaux pressentis pour succéder au défunt pape. Production bien troussée tirée du roman de Dan Brown. Scénario peu dérangeant aux développements aléatoires, à la manière d'un jeu de piste. Réalisation sans temps mort. Interprètes de premier ordre. (sortie en salle: 15 mai 2009)
Ron Howard renoue avec l'univers de l'écrivain Dan Brown et son héros Robert Langdon dans ce thriller bien troussé, réalisé dans le plaisir et dans un parfum de controverse moins étouffant que celui qui avait entouré la sortie de DA VINCI CODE en 2006. Le scénario possède tous les attributs d'un jeu de pistes, avec son labyrinthe d'impasses et de débouchés, ses églises et monuments par lesquels il faut passer, et des joueurs qui, à l'exception du héros, avancent masqués. Rien de neuf ni de bien dérangeant, en somme, dans ce divertissement efficace, bien photographié par Salvatore Totino (ANY GIVEN SUNDAY), monté sans temps mort tel un épisode de "24", qui a révolutionné le mode du récit en temps dilaté. La logique interne du scénario est par ailleurs si flexible qu'aucune hypothèse n'est trop farfelue, et que toutes auraient pu conduire à un dénouement convenable. La distribution de premier plan prend visiblement plaisir à l'affaire, mais le film vaut surtout pour le duel entre le Vatican d'aujourd'hui et celui d'hier, opposant les excellents Ewan McGregor et Armin Mueller-Stahl.
Texte : Martin Bilodeau
Isabelle Régnier - Le Monde
Construite comme un jeu de piste à travers Rome, (...) l'action avance tambour battant pour se terminer par une fin grand-guignolesque à souhait. (...) Si le scénario est correctement ficelé, il est desservi par une mise en scène redondante (...). Une succession de plans-cartes postales est envoyée au spectateur chaque fois qu'une énigme est résolue.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Après l'affligeant CODE DA VINCI, on craignait le pire avec cette nouvelle adaptation, par la même équipe, du livre de Dan Brown. Ron Howard semble avoir tiré les leçons du passé et signe un thriller réussi et rythmé. (...) Résultat: une course contre la montre palpitante, sorte de 24 HEURES CHRONO au Vatican.
Nicolas Schaller - Télé Ciné Obs
Suspense balourd, énigmes à deux sous et péripéties grossières sur fond de complot religieux: la formule n'a pas changé. Le plus? L'unité de temps et de lieu, l'aspect course contre la montre, qui confère à cet ANGES & DÉMONS un semblant d`efficacité. On est passé du nanar mystico-touristique au thriller pompier; c'est moins drôle mais c'est un peu mieux.
Nicolas Senèze - La Croix
(...) la suite du CODE DA VINCI n’est finalement pas si mauvaise que ça. (...) Ron Howard arrive même à faire en sorte que la fin de l’histoire – carrément grand-guignolesque sous la plume de Dan Brown – ne soit plus que rocambolesque…
Samuel Douhaire - Télérama
Après la polémique avec l'Opus Dei, il y a trois ans, la production n'a voulu fâcher personne, ni les scientifiques, ni les croyants. Ce qui n'empêche pas les grandiloquentes scènes finales, sur la place Saint-Pierre, de virer à l'étouffe-chrétien...
Guillaume Fournier - Voir
Si l'on sent Howard plutôt à son aise à la tête d'une production d'une telle envergure, on ne peut en dire autant de Hanks, qui ne réussit jamais à ajouter à son personnage un millième de profondeur. McGregor (...) offre (...) une solide prestation.