É.-U. 2008. Film d'animation de Andrew Stanton . En 2775, sur la Terre dépeuplée et en ruines, un robot esseulé se prend d'affection pour une automate en quête de traces de vie sur la planète. Fable écologique à la fois puissante et d'une grande simplicité. Écriture audacieuse, sortant des sentiers battus. Quelques baisses de régime dans la seconde partie. Animation à la fine pointe. (sortie en salle: 27 juin 2008)
En 2775, sur la Terre dépeuplée et en ruines, un robot esseulé se prend d'affection pour une automate en quête de traces de vie sur la planète. Fable écologique à la fois puissante et d'une grande simplicité. Écriture audacieuse, sortant des sentiers battus. Quelques baisses de régime dans la seconde partie. Animation à la fine pointe. (sortie en salle: 27 juin 2008)
WALL-E marquera d'une pierre blanche l'histoire du cinéma d'animation américain, comme l'a fait TOY STORY, également produit par le studio Pixar. Cette fable éloquente sur la beauté cachée du monde fait en effet table rase du passé. La forme, ample et audacieuse, rompt avec les modèles habituels. Tout comme le scénario, subversif, original, d'une grande simplicité, en prise directe avec les réflexions articulées par Stanley Kubrick dans son 2001: A SPACE ODYSSEY. L'intrigue intelligente et palpitante imaginée par Andrew Stanton (FINDING NEMO) projette dans un futur crédible, en les grossissant délibérément, des problématiques (sur l'écologie, l'individualisme, la surconsommation, le messianisme, etc.) bien contemporaines. La première partie, quasi muette, en mode western apocalyptique, force l'admiration. La seconde, plus verbeuse et populeuse, lui offre un contraste cohérent, malgré quelques baisses de régime. On pourra aussi reprocher au cinéaste la sexualisation des robots, un peu futile dans le contexte. Mais ces bémols ne sont rien en comparaison de la vigueur poétique qui se dégage de ce WALL-E décidément mémorable.
Texte : Martin Bilodeau
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Andrew Stanton a réussi à rendre le héros de son film expressif et attachant. (...) L’autre coup de maître de Stanton est d’avoir réussi à raconter son histoire sans dialogues, ou presque. (...) Il a signé du coup un film d’animation adorable, majestueux et souvent beau à couper le souffle.
Kevin Laforest - Voir
Brillamment conçu et superbement animé, WALL-E est à la fois le meilleur film d'animation et l'une des plus belles histoires d'amour que nous ayons vus au cinéma depuis longtemps.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Film surévalué de Pixar, c'est vraiment bon quand même
J'attribue à ce film la Cote