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Un Été sans point ni coup sûr

Can. 2008. Chronique de Francis Leclerc avec Patrice Robitaille, Pier-Luc Funk, Jacinthe Laguë. À l'été 1969, le père d'un jeune passionné de baseball forme une équipe avec les enfants recalés par l'entraîneur de la paroisse. Récit d'apprentissage porté par la nostalgie d'une époque. Quelques touches fantaisistes parfois malhabiles. Réalisation dynamique. Interprétation plaisante. (sortie en salle: 1 août 2008)

Général
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Un Été sans point ni coup sûr (Un Été sans point ni coup sûr)

Général Général

Can. 2008. Chronique de Francis Leclerc avec Patrice Robitaille, Pier-Luc Funk, Jacinthe Laguë.

À l'été 1969, le père d'un jeune passionné de baseball forme une équipe avec les enfants recalés par l'entraîneur de la paroisse. Récit d'apprentissage porté par la nostalgie d'une époque. Quelques touches fantaisistes parfois malhabiles. Réalisation dynamique. Interprétation plaisante. (sortie en salle: 1 août 2008)

Montréal, été 1969. Alors que les Expos font leurs débuts à Montréal, le jeune Martin, maniaque de baseball, rêve de joindre un jour les rangs de cette prestigieuse équipe. Sa déception est grande lorsque lui et ses amis sont recalés par Turcotte, l'entraîneur des Aristocrates, la formation de sa paroisse. Charles, son père, décide alors de former une équipe avec les laissés-pour-compte et de les «coacher» lui-même, malgré le fait qu'il ne connaît rien à ce sport. Leurs débuts sur un terrain inadéquat s'avèrent lamentables. Au grand désespoir de Martin, mais également de son père, surclassé dans les estrades par un père de famille dynamique et connaisseur, ainsi qu'à la maison par son épouse, dont les désirs d'émancipation bouleversent l'équilibre familial.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Rompant avec le ton grave de ses précédents UNE JEUNE FILLE À LA FENÊTRE et MÉMOIRES AFFECTIVES, Francis Leclerc surfe comme Léa Pool (MAMAN EST CHEZ LE COIFFEUR) et Jean-Marc Vallée (C.R.A.Z.Y.) sur la vague nostalgique des années 1960. Une époque qu'il n'a pas connu lui-même, mais qu'il décrit avec sobriété, tel un souvenir délavé émanant des films de famille en Super 8. Non seulement Leclerc évoque-t-il les débuts des Expos, mais certains joueurs-vedettes de l'époque apparaissent au père et au fils, tels des anges gardiens (ou des saints esprits) sortis de leur imagination. Ces touches fantaisistes, quelque peu maladroites, jumelées à des observations amusantes sur une société en mutation, donnent à ce récit d'apprentissage une portée universelle qui transcende l'amour du baseball. Ce sport constitue néanmoins un sérieux sujet de préoccupation pour les protagonistes, défendus par un savant mélange d'acteurs professionnels et d'apprentis comédiens dont la candeur malhabile donne tout son charme à ce film par ailleurs mis en scène avec dynamisme.

Texte : André Lavoie

Revue de presse

A Modest Tale of B-Team Squirts

Third feature by Quebecois helmer Francis Leclerc (...) is formulaic and insubstantial, but pleasant and occasionally more as it asserts the sandlot's rejuvenating power for pint-sizers like 12-year-old Martin (...), whose dad (...) takes up coaching duties for the summer.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Presque un coup de circuit

[Le] scénario est merveilleusement bien écrit, jetant un regard tendre sur l'époque. (...) en transposant ce scénario à l'écran, Francis Leclerc y ajoute sa vision bien particulière, sa touche de magie. Le réalisateur fait montre d'un réel souci du détail.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Strike Out

An effort to tie the film's events into the social changes of the times is (...) underdeveloped, and ends up coming off half-baked. (...) the plethora of undeveloped ideas is matched by an uneven tone, as if the filmmakers couldn't make up their minds about what kind of feel they want.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Léger Film d'été

Ce que la littérature arrivait à composer grâce au langage (...) se transforme ici en un discours maladroit et bancal, une oeuvre stylistiquement beaucoup trop appuyée pour la minceur du propos qu'on y tient, une fable moralisatrice, interprétée sans grande conviction par des acteurs pourtant fort talentueux.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

À hauteur d'enfance

Certains retournements de situations peuvent paraître un peu prévisibles et le résultat final, un tantinet cousu de fil blanc. Tous ces éléments participent cependant au charme du film. (...) UN ÉTÉ SANS POINT NI COUP SÛR n'en est pas moins un film inspiré, une oeuvre originale marquée par une véritable signature d'auteur.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Le Match de la vie

Patrice Robitaille joue avec nuance et en parcourant une palette d’émotions assez large. (...) Francis Leclerc (...) n’a pas connu cette époque. Le scénariste Marc Robitaille, si, et il en rapporte un souvenir assez précis. Ceux qui l’ont vécue sentiront son esprit remonter en fragments tout au long au film.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Vivre sa vie

En délaissant le ton grave et troublant du précédent [MÉMOIRES AFFECTIVES] pour donner plutôt dans la tendresse et la nostalgie, Leclerc réalise une chronique d'époque réussie et inspirée sur l'apprentissage de la vie, toutes générations confondues.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Enfants de la balle

Peinture d'époque convaincante, [le film] (...) s'emploie à dépeindre les rapports sociaux (père-fils, homme-femme...) avec une légèreté qui n'exclut pas une certaine finesse. On vantera la qualité du travail effectué sur l'image, traitée à l'ancienne, ainsi que la minutie de la direction artistique.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Une Douce Saveur de rétro...

(...) la reconstitution d’époque est très juste. Non seulement sur le plan matériel (...) mais, surtout, dans l’évocation d’un état d’esprit où, en cette année où l’homme marche sur la lune pour une première fois, tout est à redéfinir. (...) Le film est par ailleurs ponctué de nombreuses chansons d’époque.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

Attention, l'enfance est partie!

Le scénariste carbure (...) aux souvenirs d'une enfance douillette et banlieusarde, permettant au cinéaste de plonger dans une époque qu'il recrée (...) sans trop d'artifices, sans souligner à gros traits les outrances visuelles d'une décennie euphorique et s'appuyant sur la musique pour en distiller les plus doux parfums.

Été sans point ni coup sûr, Un Francis Leclerc

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