É.-U. 2008. Drame social de Cyrus Nowrasteh avec Shohreh Aghdashloo, James Caviezel, Mozhan Marno. Décidée à faire éclater la vérité, une Iranienne relate à un journaliste de passage dans son village les circonstances qui ont conduit à la lapidation de sa nièce. Récit choquant et bouleversant basé sur une affaire authentique. Scénario efficace fonctionnant à la manière d'une chronique de mort annoncée. Réalisation intelligente traversée d'images fortes et belles. S. Aghdashloo remarquable. (sortie en salle: 24 juillet 2009)
Décidée à faire éclater la vérité, une Iranienne relate à un journaliste de passage dans son village les circonstances qui ont conduit à la lapidation de sa nièce. Récit choquant et bouleversant basé sur une affaire authentique. Scénario efficace fonctionnant à la manière d'une chronique de mort annoncée. Réalisation intelligente traversée d'images fortes et belles. S. Aghdashloo remarquable. (sortie en salle: 24 juillet 2009)
Basé sur une affaire authentique racontée en 1986 par le journaliste franco-iranien Freidoune Sahebjam, THE STONING OF SORAYA M. dénonce une coutume religieuse barbare qui a toujours cours. À la façon d'une chronique d'une mort annoncée, le scénario remonte le fil des événements jusqu'au dénouement attendu, la tension dramatique croissant à mesure que l'étau se resserre sur la victime. Cyrus Nowrasteh, issu de la télévision, se révèle un réalisateur inspiré. Sa mise en scène intelligente est parsemée d'images fortes, souvent très belles, jamais trop appuyées. À ce titre, l'emploi d'une image d'Epinal à mi-parcours (un pique-nique champêtre) étonne initialement mais trouve sa justification plus tard dans le récit. Réflexion faite, la manière avec laquelle Nowrasteh résoud le dilemme central du film (montrer ou non la lapidation) se révèle après coup intègre et courageuse. Dans le rôle de Zahara, véritable conscience du récit, Shohreh Aghdashloo (HOUSE OF SAND AND FOG) est absolument remarquable.
Texte : François Lévesque