É.-U. 2008. Drame sportif de Andy Wachowski, Larry Wachowski avec Emile Hirsch, Christina Ricci, John Goodman. Un jeune coureur automobile intègre s'attire les foudres d'un milliardaire corrompu après avoir refusé de joindre sa prestigieuse écurie. Divertissement survitaminé inspiré d'un dessin animé japonais. Scénario mince prétexte à un prodigieux déploiement d'images bariolées et d'action pétaradante. Réalisation inventive. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 9 mai 2008)
Un jeune coureur automobile intègre s'attire les foudres d'un milliardaire corrompu après avoir refusé de joindre sa prestigieuse écurie. Divertissement survitaminé inspiré d'un dessin animé japonais. Scénario mince prétexte à un prodigieux déploiement d'images bariolées et d'action pétaradante. Réalisation inventive. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 9 mai 2008)
SPEED RACER, qui marque le retour des frères Wachowski quatre ans après la fin de la trilogie MATRIX, est un périlleux et stimulant saut de trampoline, dans lequel la forme occupe tout l'espace, le fond, que la base. Ainsi, au-delà du combat du Bien et du Mal et des quelques messages d'intérêt public sur le dopage et la corruption dans le monde du sport, le scénario est prétexte à un bouquet d'images bariolées et de scènes d'action pétaradantes, survitaminées et assaisonnées d'humour. La source originelle du film, un «anime» de Tatsuo Yoshida, est on ne peut plus inspirante et perceptible à l'écran. Mais la plastique inventive du film renvoie également à tout un éventail d'icones rétro de la pop-culture occidentale, allant des «Pierrafeu» à l'Irma Vep de Louis Feuillade en passant par «Papa a raison». Résultat: un cartoon baroque numérisé hachuré de longues traînées au néon. La distribution impeccable se prête au jeu avec un enthousiasme contagieux.
Texte : Martin Bilodeau
François Lévesque - Le Devoir
Ce délire (est) savamment conçu et contrôlé. Chacun de ses plans, pratiquement, est à couper le souffle par les couleurs qu'il déploie, l'ingéniosité de son introduction ou tout simplement la beauté de sa composition. Mais, encore une fois, n'allez pas y chercher un scénario transcendant.
Sonia Sarfati - La Presse
SPEED RACER est une expérience psychédélique. C’est une explosion de couleurs vives posées en aplat sur les choses, les lieux et les gens. C’est une (sur)abondance d’effets qui (...) tordent les angles, accélèrent le temps, multiplient les points de vue. (...) Plusieurs trouveront cela insupportable. Certains, plus rares, seront fascinés.
Michael Sragow - The Baltimore Sun
The Wachowski Brothers (...) create a psychedelic candy store in SPEED RACER, then get caught in it with their eyes popped, their brains blown and their pants down. It's a family film done as a trip film. It is a trip, but it's a bad trip.
Michaël Augendre - Ici
(...) pendant ces satanées 129 minutes, on en prend plein la vue et les oreilles: ça fuse, ça irise, ça flashe, ça cascade et explose... De quoi ressortir sonné. Mais une fois que les papillons multicolores qui restaient accrochés à nos rétines se sont définitivement évanouis, que reste-t-il? Pas grand-chose.
Kevin Laforest - Voir
(...) le spectateur exigeant un minimum de profondeur en cherchera en vain dans ce film, l'intrigue étant mince au possible (...). Malgré tout, on ne peut dénier aux frères Wachowski le brio avec lequel ils se sont approprié l'esthétique de la série originale. SPEED RACER semble (...) être un dessin animé japonais ayant pris vie.