É.-U. 2008. Comédie sportive de Kent Alterman avec Will Ferrell, Woody Harrelson, Andre Benjamin. Dans les années 1970, l'excentrique propriétaire d'une équipe de basket-ball semi-professionnelle est prêt à tout pour que sa formation fasse partie de la NBA. Scénario classique et sans surprises, inspiré de certains faits véridiques. Gags manquant singulièrement de punch. Réalisation honnête. Jeu exubérant de W. Ferrell. (sortie en salle: 29 février 2008)
Dans les années 1970, l'excentrique propriétaire d'une équipe de basket-ball semi-professionnelle est prêt à tout pour que sa formation fasse partie de la NBA. Scénario classique et sans surprises, inspiré de certains faits véridiques. Gags manquant singulièrement de punch. Réalisation honnête. Jeu exubérant de W. Ferrell. (sortie en salle: 29 février 2008)
Comparée aux hilarants TALLADEGA NIGHTS - THE LEGEND OF RICKY BOBBY et BLADES OF GLORY, cette nouvelle comédie sportive mettant en vedette le toujours exubérant Will Ferrell déçoit. Inspiré en partie de certains faits survenus au sein de la déjantée ABA, le scénario apparaît, paradoxalement, classique et sans surprise. Les gags, bien que très élaborés, manquent singulièrement de punch. La romance entre Monix, incarné avec sobriété par Woody Harrelson, et son ex-compagne, jouée par la fade Maura Tierney, est archiconvenue. Cela dit, l'introduction du nouveau conjoint de cette dernière donne lieu à un triangle amoureux quelque peu insolite. Pour ses premiers pas à la réalisation, Kent Alterman, responsable du développement des projets de films chez New Line, livre un travail honnête, parfois coloré dans sa façon d'illustrer l'ambiance et la mode vestimentaire des années 1970, mais qui manque trop souvent de rythme.
Texte : Louis-Paul Rioux
Rachel Haller - Ici
Comme souvent dans les comédies avec Will Ferrell, le médiocre alterne avec le vraiment amusant. SEMI-PRO ne fait pas exception: des séquences sans aucun intérêt le disputent à des fantaisies qui, à défaut d’être légères, font sincèrement rigoler. Le coup du verre à moitié vide quoi!
Kyle Smith - New York Post
SEMI-PRO goes up for the dunk and misses the hoop, the backboard and the point. Instead, it manages to both strike out and get sacked. Whose idea was it to remake SLAP SHOT a la Jerry Lewis?
Normand Provencher - Le Soleil
Si Ferrell avait laissé un peu de sa vulgarité au vestiaire, SEMI-PRO aurait peut-être réussi à se démarquer un peu, mais c’est tout le contraire. Reste une incursion plutôt rigolote dans l’ambiance des années disco, avec ses horribles modes vestimentaires et capillaires.
Joe Leydon - Variety
Very much in the tradition of SLAP SHOT, SEMI-ORO scores big laughs with the rowdy play-by-play of hard-luck hoopsters struggling for professional survival. For some auds, Will Ferrell doing a full-court press in a white-guy afro alone will be worth the price of admission.
Kevin Laforest - Voir
(...) Ferrell semble laissé à lui-même, entre un scénario médiocre (...) qui ne fait que ressasser mollement les clichés du genre et une réalisation sans tonus (...). Quelques gags ici et là parviennent à arracher un rire (...), mais le film demeure éminemment oubliable.