Fr. 2008. Comédie sentimentale de Lorraine Lévy avec Vincent Lindon, Pascal Elbé, Virginie Ledoyen. Dans le quartier français de Londres, la cohabitation bien réglée entre deux pères divorcés devient tendue lorsque l'un d'eux tombe amoureux d'une jeune journaliste. Adaptation artificielle du best-seller de Marc Lévy. Tribulations sentimentales réservant peu de surprises. Réalisation manquant de relief. Interprétation correcte. (sortie en salle: 7 novembre 2008)
Dans le quartier français de Londres, la cohabitation bien réglée entre deux pères divorcés devient tendue lorsque l'un d'eux tombe amoureux d'une jeune journaliste. Adaptation artificielle du best-seller de Marc Lévy. Tribulations sentimentales réservant peu de surprises. Réalisation manquant de relief. Interprétation correcte. (sortie en salle: 7 novembre 2008)
En 2005, le premier roman de Marc Lévy, «Et si c'était vrai», était porté à l'écran avec succès par l'Américain Mark Waters sous le titre JUST LIKE HEAVEN. Lorraine Lévy (LA PREMIÈRE FOIS QUE J'AI EU VINGT ANS), soeur de l'écrivain, a eu la main beaucoup moins heureuse en adaptant «Mes amis, mes amours», un autre de ses best-sellers. Bien que campé dans le quartier français de la capitale britannique, le récit artificiel et convenu exploite mollement et sans créativité cet environnement pourtant méconnu, les personnages échangeant dans la langue de Molière comme s'ils étaient à Paris, en vase clos, presque coupés du reste de la population. Du reste, lesdits personnages sont moyennement attachants, l'éventail allant du benêt dégoulinant de gentillesse au séducteur égocentrique en passant par le psychorigide. Et en plus des lourdes chicanes entre les colocataires aux tempéraments opposées, les diverses tribulations sentimentales ne réservent aucune surprise. Enfin, la réalisation manque de relief et des interprètes de talent livrent des performances correctes, sans plus.
Texte : Louis-Paul Rioux
Éric Libiot - L'Express
Pour MES AMIS, MES AMOURS, Lorraine Levy adapte le livre tarte de son frère Marc, où il est question de deux potes (...) partageant un appartement londonien avec leurs gamins. C'est cliché, galvaudé, ridicule. Et aussi mal filmé par l'une que l'autre écrit mal.
Stéphanie Lamôme - Première
Coincée entre une rue à la Notting Hill, entre la librairie, le fleuriste et un bistrot français so typical, cette comédie romantique d'expat' manque cruellement de rythme et de coups de foudre. Mes amis, mes amours, mais surtout notre emmerde.
Vincent Ostria - L'Humanité
Comédie prétendument romantique qui n’ose pas aller au bout du fantasme homo induit par la situation de départ. L’hétérosexualité triomphe et, comme on dit, «la morale est sauve». Que sont allés faire les respectables Vincent Lindon, Virginie Ledoyen et Bernadette Lafont dans cette sitcom?
Guillemette Odicino - Télérama
(...) Lorraine Levy adapte mollement le roman à succès de son frère Marc. (...) Livrés à eux-mêmes dans une mise en scène pépère où la fantaisie semble artificiellement plaquée par endroits, Vincent Lindon et Pascal Elbé font le minimum syndical dans l'éternel duo «L'un râle, l'autre boude, et inversement».
Jean-Philippe Guerand - Le Nouvel Observateur
Un thème de boulevard éculé sur fond de carte postale auquel ne semblent croire que les seconds rôles, Bernadette Lafont et Florence Foresti, les trois acteurs principaux cachetonnant au rabais. Du coup, le capital sympathie de cette comédie s'évapore au bout d'un quart d'heure.