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Les Grandes Personnes

Fr. 2008. Comédie dramatique de Anna Novion avec Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Judith Henry. Un Français et sa fille venus passer quinze jours de vacances en Suède doivent partager avec deux inconnues la maison qu'ils ont louée. Histoire simple, au ton doux-amer. Exploration délicate des sentiments. Décors naturels bien exploités. Réalisation sobre. Interprétation sensible. (sortie en salle: 13 mars 2009)

Général
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Les Grandes Personnes (Les Grandes Personnes)

Général Général

Fr. 2008. Comédie dramatique de Anna Novion avec Jean-Pierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Judith Henry.

Un Français et sa fille venus passer quinze jours de vacances en Suède doivent partager avec deux inconnues la maison qu'ils ont louée. Histoire simple, au ton doux-amer. Exploration délicate des sentiments. Décors naturels bien exploités. Réalisation sobre. Interprétation sensible. (sortie en salle: 13 mars 2009)

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À la suite d'un malentendu, Albert et sa fille Jeanne sont forcés de cohabiter avec deux inconnues dans la maison qu'ils ont louée pour les vacances dans une petite île de la Suède. Le quatuor s'apprivoise petit à petit, mais chacun souffre d'une certaine solitude. Attachée à son père, bibliothécaire coincé qui l'a élevée seul et qui aimerait la retenir dans l'enfance, la timide Jeanne rêve d'affirmer son indépendance. Elle est sur le point d'y parvenir lorsque leur séjour prend une tournure imprévue et que l'amour, pour elle comme pour lui, point à l'horizon.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage, la Franco-Suédoise Anna Novion est retournée au pays de ses origines afin d'y camper cette courte chronique sur les relations père-fille. Exploitant à merveille les beautés naturelles et sauvages des environs de l'île de Styrso, la jeune réalisatrice refuse toute surdramatisation de l'intrigue, davantage axée sur les nuances et l'exploration délicate des sentiments. Chemin faisant, elle abandonne également le filon comique, introduit dans la première partie, ce qui lui fait par moments frôler la sécheresse narrative. Sa mise en scène, sans apprêt, laisse d'ailleurs toute la place aux comédiens. Affichant une belle retenue, la prometteuse Anaïs Demoustier rend bien la profondeur et les contradictions de l'adolescente tantôt fragile, tantôt déterminée, qu'elle campe. À ses côtés, Jean-Pierre Darroussin, toujours excellent, donne sa pleine mesure dans le rôle d'un père meurtri, maladroit et hypercontrôlant.

Texte : Jean Beaulieu

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