Go to main content
4

Le Soliste (The Soloist)

É.-U. 2008. Drame psychologique de Joe Wright avec Robert Downey Jr., Jamie Foxx, Catherine Keener. Un chroniqueur du Los Angeles Times vient en aide à un musicien itinérant qui, avant de sombrer dans la schizophrénie, avait étudié le violoncelle à New York. Belle réflexion sur l'amitié et la responsabilité. Traitement parfois appuyé du sujet, à la façon d'une peinture sociale un peu criarde. Réalisation inventive, parfois excessive, misant sur le pouvoir d'évocation. Excellent interprètes. (sortie en salle: 24 avril 2009)

Général
4

Le Soliste (The Soloist)

Général Général

É.-U. 2008. Drame psychologique de Joe Wright avec Robert Downey Jr., Jamie Foxx, Catherine Keener.

Un chroniqueur du Los Angeles Times vient en aide à un musicien itinérant qui, avant de sombrer dans la schizophrénie, avait étudié le violoncelle à New York. Belle réflexion sur l'amitié et la responsabilité. Traitement parfois appuyé du sujet, à la façon d'une peinture sociale un peu criarde. Réalisation inventive, parfois excessive, misant sur le pouvoir d'évocation. Excellent interprètes. (sortie en salle: 24 avril 2009)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Fasciné par la musique qu'un itinérant schizophrène arrive à produire avec son violon à deux cordes, Steve Perez, chroniqueur au Los Angeles Times, va à sa rencontre et gagne la confiance de cet homme qui, apprend-il, a étudié le violoncelle à l'institut Julliard de New York, vingt ans plus tôt, avant de perdre pied. La parution d'un premier texte de Perez au sujet de Nathaniel Ayers incite une violoncelliste retraitée à faire don de son instrument à l'itinérant, par l'intermédiaire du journaliste. Saisissant l'opportunité, ce dernier force Nathaniel à laisser son violoncelle dans un centre pour sans-abri, pour ainsi l'obliger à fréquenter le lieu. Steve, qui vit seul depuis son divorce avec son éditrice, multiplie les efforts pour ramener Nathaniel à la vie active. Mais ses maladresses mettent à rude épreuve leur amitié.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après deux superbes films d'époque tournés dans son pays (PRIDE AND PREJUDICE et ATONEMENT), l'Anglais Joe Wright a reçu de Hollywood la commande de cette réflexion sur l'amitié et la responsabilité, campée qui plus est dans le Los Angeles contemporain. Mise en valeur au moyen de plusieurs prises de vues aériennes confinant à l'abstraction, la ville prend devant sa caméra les apparences d'une partition de symphonie schizophrène. Belle idée de cinéma, dans un film qui en compte plusieurs autres, au point de surcharger. THE SOLOIST apparaît en effet comme une peinture sociale éloquente, fourmillante, mais un peu criarde et surexplicative, à l'intérieur de laquelle les personnages agissent comme des révélateurs: de l'apathie urbaine, de l'impuissance des services sociaux, de l'érosion des familles, et surtout de la solitude des individus, mise en évidence par un scénario où les deux figures centrales occupent tout l'espace. Parce qu'ils sont campés par des interprètes de haut calibre, on remarque à peine l'absence des autres.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Familier et prévisible

LE SOLISTE ne nous touche jamais tout à fait sur le plan émotif. C’est une honte quand on songe que les deux acteurs principaux livrent une grande performance. Comme toujours, Downey est fantastique, mais c’est Foxx qui envoûte en jouant le rôle d’un homme à l’écoute de ses vibrations, euphorique et torturé, qu’il est le seul à entendre.

Soliste, Le Joe Wright

Good Intentions, Dubious Decisions

Foxx's competent performance (squinted looks, rambling monologues, rapid mood changes) seems authentic enough, but it also suggests a fundamental dramatic problem: His character is essentially inscrutable and never really changes. As a drama, THE SOLOIST is stuck before it starts.

Soliste, Le Joe Wright

Ses jambes à son coup!

Encore plus que l'envie de courir - et de bâiller! -, c'est l'envie de pleurer qui nous prend en découvrant que cette lourde et pompeuse réalisation est l'oeuvre de Joe Wright. Oui, celui-là même qui a signé la (...) somptueuse (adaptation) d'EXPIATION d'Ian McEwan. Qui plus est, il nous refait le coup du plan-séquence virtuose pour illustrer les bas-fonds de Los Angeles... sauf que cette fois-ci, on n'embarque plus.

Soliste, Le Joe Wright

À plat

Même le montage cause problème, avec ces plans interminables sur le visage de Downey, trop peu expressif. Quant à la musique, centre focal, elle enterre l'action, la plupart du temps. Mais c'est vraiment le ton, plus prêchi-prêcha que suggestif, (...) qui empêche LE SOLISTE d'atteindre au vrai registre de l'émotion.

Soliste, Le Joe Wright

Belles Partitions…

Wright utilise (...) des effets de style qui frôlent parfois la grandiloquence. (...) Cela dit, LE SOLISTE se distingue surtout par la qualité de ses interprètes. Foxx (...) offre une performance très vibrante (...) (et) Downey Jr. (...) livre une composition très subtile. (...) Même s’il est truffé de scènes touchantes et que l’ensemble soit de belle tenue, LE SOLISTE laisse quand même l’impression d’une partition un peu surfaite.

Soliste, Le Joe Wright

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3