Fr. 2008. Comédie dramatique de Rémi Bezançon avec Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Marc-André Grondin. La vie des membres d'une famille de classe moyenne, en cinq moments importants répartis entre 1988 et 2000. Portrait de famille attachant, un peu hésitant toutefois. Scénario forçant parfois le trait. Réalisation vivante. Belle distribution. (sortie en salle: 31 octobre 2008)
La vie des membres d'une famille de classe moyenne, en cinq moments importants répartis entre 1988 et 2000. Portrait de famille attachant, un peu hésitant toutefois. Scénario forçant parfois le trait. Réalisation vivante. Belle distribution. (sortie en salle: 31 octobre 2008)
Rémi Bezançon (MA VIE EN L'AIR) fait le portrait attachant d'une famille aux prises avec les soubresauts de la vie dans cette comédie dramatique qui, à plus d'un égard, rappelle le C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée. Au-delà de la présence de Marc-André Grondin, excellent en «Tanguy» sans ambition, et de l'emploi judicieux de chansons d'époque, les deux films ont en commun un thème porteur et universel: la relation père-fils et, encore plus précisément, la soif de reconnaissance des hommes par leurs géniteurs. Le scénario de Bezançon la décline sur trois générations de mâles fragiles et butés (grand-père, père et fils), divisés par les rancoeurs et les malentendus. Si la sincérité et la franchise de l'auteur ne sont pas en cause, on peut néanmoins reprocher à son film quelques situations schématiques et le traitement plutôt superficiel réservé aux personnages féminins. La relation tendue entre la mère et la fille, défendues par les très compétentes Zabou Breitman et Déborah François, provoque quelques coups de sonde dans le récit, mais semble secondaire dans l'oeil du cinéaste. À cause de cela peut-être, la latitude dont dispose Jacques Gamblin lui permet de donner la pleine mesure de son talent.
Texte : Martin Bilodeau
Normand Provencher - Le Soleil
Le récit est porté par de belles intentions, mais l'anecdotique prend trop souvent le dessus au détriment d'une analyse en profondeur des sentiments. (...). Film à sketches sans en être vraiment un, LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE souffre aussi d'un problème propre à ce genre, soit la valeur inégale des chapitres.
Kevin Laforest - Voir
L'intelligence et la sensibilité du scénario de Rémi Bezançon n'ont d'égal que l'inventivité et le dynamisme de sa mise en scène, et le tout est merveilleusement agrémenté de la musique originale de Sinclair.
Cécile Mury - Télérama
Même si certains traits paraissent un peu appuyés (...), Rémi Bezançon orchestre son quintette avec sensibilité. Son amour des personnages transparaît particulièrement dans quelques très belles scènes.
Christophe Carrière - L'Express
(Bezançon) montre un réel talent pour transcender la banalité du quotidien, n'hésitant pas à se frotter aux clichés pour les adapter en bonne intelligence à son univers coloré et musical. En découle un long-métrage fédérateur où chacun se reconnaît, ici ou là, ou partout.
Olivier de Bruyn - Le Point
(...) Rémi Bezançon (...), remarquablement aidé par ses excellents acteurs, évite la plupart du temps les poncifs sur «le temps qui passe» et «la vie qui ne fait pas de cadeau». Souvent inspirée, une chronique familiale émouvante, qui en vaut (vraiment) beaucoup d'autres.