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Fausta (La Teta asustada)

Pér. 2008. Drame psychologique de Claudia Llosa avec Magaly Solier, Susi Sanchez, Efrain Solis. Une jeune femme affligée d'une peur héréditaire des hommes tente de ramener la dépouille de sa mère dans son village natal. Récit original, empreint d'humour et de poésie, inspiré d'une croyance populaire. Cadrages très soignés. Mise en scène juste et sobre. Interprétation tout en retenue de M. Solier. (sortie en salle: 19 octobre 2009)

Général
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Fausta (La Teta asustada)

Général Général

Pér. 2008. Drame psychologique de Claudia Llosa avec Magaly Solier, Susi Sanchez, Efrain Solis.

Une jeune femme affligée d'une peur héréditaire des hommes tente de ramener la dépouille de sa mère dans son village natal. Récit original, empreint d'humour et de poésie, inspiré d'une croyance populaire. Cadrages très soignés. Mise en scène juste et sobre. Interprétation tout en retenue de M. Solier. (sortie en salle: 19 octobre 2009)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Récompenses
Hantée par les terrifiants récits de sa mère autrefois torturée et violée par les guérilleros du Sentier Lumineux, Fausta, qui vit chez son oncle dans une banlieue défavorisée de Lima, a développé une peur héréditaire des hommes et obstrué son sexe d'un tubercule. Alors que les préparatifs du mariage de sa cousine vont bon train, Fausta se voit pressée de reconduire la dépouille de sa mère dans son village natal. Pour financer le voyage, la jeune femme se fait engager comme domestique chez une riche concertiste un peu distante. Laquelle est toutefois séduite par les chants que sa nouvelle employée fredonne en langue quechua. Peu à peu, au contact du jardinier de sa patronne, Fausta se libère de ses terreurs intimes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'histoire de FAUSTA est inspirée d'une croyance populaire selon laquelle la terreur provoquée dans la population rurale par les actes violents du groupe du Sentier lumineux aurait été transmise de mère en fille par le lait maternel, le «lait de la douleur». Cette peur germe de façon sourde et subtile par le jeu senti et tout en retenue de Magaly Solier, qui domine de sa présence de princesse inca presque chaque scène. Mais ce sont les chansons en quechua, à la fois porteuses du lourd héritage de l'héroïne et instrument de sa libération, qui constituent le fil d'Ariane du film. Claudia Llosa exploite aussi avec bonheur les décors naturels de son pays et signe une mise en scène riche en cadrages rigoureux et économe de mouvements de caméra. Empreint de réalisme poétique et de nombreuses touches d'humour, ce second long métrage de la réalisatrice (MADEINUSA étant inédit au Québec), fille de l'écrivain Mario Vargas Llosa, a remporté l'Ours d'or au festival de Berlin.

Texte : Jean Beaulieu

COMMENTAIRES

26 mars 2018, 11:14:14

Par : Patrick Aubert, Montréal

Superbe et très marquant! Chaque cadrage est étudié et empreint d'une poésie à la fois rude et douce.

J'attribue à ce film la Cote 3


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