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Antoine

Can. 2008. Documentaire de Laura Bari . Les expériences d'un garçon aveugle à l'imagination fertile, inscrit dans une classe de maternelle d'une école de Montréal. Portrait passionnant d'un petit garçon attachant et plein de ressources. Démarche originale, à la fois ludique et proche de son sujet. Technique au point. (sortie en salle: 2 octobre 2009)

Général
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Antoine (Antoine)

Général Général

Can. 2008. Documentaire de Laura Bari .

Les expériences d'un garçon aveugle à l'imagination fertile, inscrit dans une classe de maternelle d'une école de Montréal. Portrait passionnant d'un petit garçon attachant et plein de ressources. Démarche originale, à la fois ludique et proche de son sujet. Technique au point. (sortie en salle: 2 octobre 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Atopia
Producteurs :
Aveugle de naissance, Antoine Huang, cinq ans, a une insatiable soif d'apprendre et une imagination débordante, qu'il met à profit dans ses activités de détective amateur. Avec le concours de Maëlle et Julietta, deux amies inscrites comme lui à la classe de maternelle de l'école Saint-Enfant-Jésus de Montréal, le gamin s'emploie à retrouver madame Rousky, qui se serait mystérieusement dissoute après avoir pris une douche. Ce qui amène tout naturellement les trois enfants à orienter leurs recherches vers les plans d'eau ou les étendues de neige, mais sans grand succès.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Forte d'une démarche originale, à la fois ludique et attentive, Laura Bari trace dans son premier long métrage un portrait passionnant d'un petit garçon attachant et plein de ressources. Cela dit, au vu de certaines séquences filmées à la maternelle, on est en droit de se demander si ce que l'on nous montre reflète fidèlement la réalité. Ainsi, le doute s'installe quant à l'intégration apparemment harmonieuse de cet enfant aveugle dans une classe régulière, démentie par les commentaires négatifs ou mesquins des autres élèves lors de l'étonnant générique de fin. En contrepartie, les scènes plus fantaisistes illustrant l'imaginaire fécond et le bagout du jeune protagoniste emportent davantage l'adhésion. Enfin, la réalisation technique est au point.

Texte : Louis-Paul Rioux

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