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Une Guerre sans issue (No End in Sight)

2007 · No End in Sight (ang)

100% est d'accord avec la cote

Chronique de l'occupation de l'Irak par l'armée américaine, à la suite du renversement de Saddam Hussein et de la chute de Bagdad, en 2003.
Regard lucide et implacable sur les errances de la politique étrangère étatsunienne. Somme impressionnante d'information. Participation de personnalités haut placées. Montage fluide.

L'avis de Mediafilm

Grâce au travail des médias, les dessous de la guerre au terrorisme menée par Washington sont maintenant scrutés sur une base quotidienne. Un documentaire tel NO END IN SIGHT, qui s'intéresse aux ratés de la présence américaine en Irak, a valeur de condensé. Ici, pas de scoop ou de révélation-choc, mais une mine d'informations que le cinéphile au courant de l'actualité a probablement vu défiler en pièces détachées. Cela dit, le rappel d'une quantité aussi importante de faits produit son impact: on reste sidéré devant la liste des errances du Pentagone. Le réalisateur appelle à la barre une brochette de témoins assez costauds. Évidemment, les principaux coupables, de Dick Cheney à Donald Rumsfeld en passant par Condoleezza Rice, manquent à l'appel. Mais la variété et la qualité des sources confèrent du poids à la démonstration. Et le montage, fluide, permet de bien assimiler un propos souvent très dense.

Synopsis

Dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis déclarent la guerre au terrorisme. Les soldats américains débarquent bientôt en Irak pour renverser Saddam Hussein, soupçonné d'entretenir des liens avec Oussama Ben Laden. Après la chute de Bagdad, au printemps 2003, le Pentagone conçoit à la va-vite un plan d'occupation. Les troupes déployées pour rétablir l'ordre n'étant pas assez nombreuses, le chaos s'installe et le sentiment anti-américain prend de plus en plus d'ampleur. Des insurgés irakiens, dont certains sont d'anciens militaires laissés pour compte, lancent une série d'actions contre l'occupant. Les victimes sont nombreuses, mais l'état-major refuse de dévoiler leur nombre. Partout au pays, la situation se dégrade. Les médias américains font désormais état du «bourbier irakien». (sortie en salle le 14 septembre 2007)

Année

2007

Genre

Documentaire

Durée

102 min.

Origine

États-Unis

Information

Genre

Documentaire

Année

2007

Durée

102 min.

Réalisation

Pays

États-Unis

Distribution

Métropole Films Distribution