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Pars vite et reviens tard

13
2007 ·
100% est d'accord avec la cote
À Paris, un commissaire de police enquête sur une série de décès qui seraient attribuables à la peste.
Adaptation décevante du roman de Fred Vargas. Prémisse puissante mais inaboutie. Mélange inégal de genres. Climat d'étrangeté bien forgé. Réalisation conventionnelle. Interprétation satisfaisante.

L'avis de Mediafilm

Cette adaptation du polar de la Française Fred Vargas croise avec un bonheur inégal drame policier et film d'épouvante. De fait, la prémisse prometteuse semblait inscrire le récit dans ce dernier registre. Puis, dès le deuxième acte, l'intrigue prend la forme prévisible d'une enquête policière classique. Cette cassure met en évidence le principal problème du film: un scénario, écrit à plusieurs mains, qui manque de liant, et dont la progression dramatique est constamment interrompue ou perturbée. Tant et si bien que le mystère, entretenu trop longtemps, est dissipé à la va-vite au cours d'un dénouement peu crédible. Dans un genre qui n'est pas sa spécialité, Régis Wargnier (INDOCHINE) signe une réalisation fonctionnelle, en phase avec les codes du genre, voire également avec ses clichés. Signalons toutefois la performance des comédiens, surtout celle des seconds couteaux tels Olivier Gourmet, en grande forme, et Michel Serrault, dans son dernier rôle au grand écran.

Michel Defoy

Synopsis

À Paris, des symboles inquiétants, sortes de talismans peints à la main, apparaissent sur les portes de certains appartements. Au même moment, dans le quartier de Beaubourg, le crieur public Joss Le Guern lit des messages apocalyptiques anonymes qui réfèrent, de façon cryptique, à la peste. Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg fait le lien entre les deux affaires, qu'il associe bientôt à une série de morts suspectes. Les trépassés ont été retrouvés nus et recouverts de taches de charbon, précisément dans les immeubles marqués. On croit dès lors à un retour de la mort noire, semée par un mystérieux individu. L'enquête d'Adamsberg et de son adjoint Danglard les mène du côté d'une pension tenue par un certain Hervé Decambrais. (sortie en salle le 3 août 2007)

Année

2007

Genre

Thriller

Durée

116 min.

Origine

France