É.-U. 2007. Film d'animation de David Silverman . Après avoir provoqué une catastrophe écologique à Springfield, Homer Simpson prend la fuite en Alaska avec sa famille. Production rocambolesque fidèle à la série télévisée dont elle est inspirée. Nombreuses touches d'humour parodique. Rythme hésitant. Traitement visuel original et soigné. (sortie en salle: 27 juillet 2007)
Après avoir provoqué une catastrophe écologique à Springfield, Homer Simpson prend la fuite en Alaska avec sa famille. Production rocambolesque fidèle à la série télévisée dont elle est inspirée. Nombreuses touches d'humour parodique. Rythme hésitant. Traitement visuel original et soigné. (sortie en salle: 27 juillet 2007)
Créée en 1988, la télésérie THE SIMPSONS effectue enfin son passage sur grand écran, souvent reporté au fil des ans. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule: le film reproduit fidèlement l'esprit irrévérencieux de cette satire mordante de la classe moyenne américaine, farcie de références cinématographiques et télévisuelles. Blockbuster d'été oblige, le récit, rocambolesque, fait débouler les catastrophes spectaculaires, entre lesquelles s'insèrent des clins d'oeil féroces à la politique américaine et de joyeuses scènes parodiques. L'énergie combinée de ces éléments fait oublier le rythme hésitant du montage. Bénéficiant de moyens économiques imposants, les créateurs ont respecté le style graphique simple, original et coloré de la série, non sans l'augmenter de séquences d'une grande virtuosité, notamment en ce qui a trait aux images de foules et de paysages. La distribution associée depuis les débuts de la série aux personnages les remettent en voix avec un bonheur évident.
Texte : André Lavoie
Delphine Drieu la Rochelle - Première
L'humour de Matt Groening, toujours aussi décalé, ne s'essouffle pas un seul instant et ne laisse pas ses héros souffler une seconde. Au contraire, LES SIMPSON LE FILM, c'est plus d'une heure et demie de gags comme on les aime. Pendant qu'Homer se goinfre de donuts, on se régale de situations délirantes et désopilantes. À voir en famille.
André Lavoie - Le Devoir
Si la longue attente des téléphages est finalement comblée, le jeu en valait-il la chandelle? La question me trotte encore dans la tête devant cette version luxueuse et grand écran d’une série télévisée dont la longévité (en ondes au réseau Fox depuis 1988) n’a d’égale que sa voracité à récupérer tout ce qui agite la culture populaire américaine.
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
THE SIMPSONS MOVIE is everything a fan of the 18-year-old animated Fox television series could ask for. (...) It's caustic, irreverent, constantly amusing and a tiny bit rude. (...) Laughs come in all sizes - large, medium, small and failed, the latter happening only seldom. While little has been gained in bringing the Simpsons to the screen, other than a bigger canvas requiring a much larger army of animators, it's still fun to enjoy the crew in this new setting.
Stephen Hunter - Washington Post
This merry celebration of mayhem, hostility, carnage, wanton destruction, power lust, dysfunction, nihilism and the proper application of gigantic plastic domes to American cities will certainly satisfy those who've seen all 400-odd episodes of the TV show twice, as well as those who've only glimpsed the Simpsons on a transmigration to more sports programming. Happily, it's full of things that are bad, but in a good way.
A.O. Scott - New York Times
It’s a very funny movie, loaded with dumb jokes that are often as funny as the clever ones, and full of the anarchic, generous, good-natured humor that is the show’s enduring signature. From the very start, when Ralph Wiggum stands inside the 20th Century Fox logo and sings along with the company fanfare, to the last frames of the closing credits, THE SIMPSONS MOVIE provides plenty of amusement for both casual fans and hard-core zealots.