É.-U. 2007. Comédie dramatique de Shari Springer Berman, Robert Pulcini avec Scarlett Johansson, Laura Linney, Nicholas Art. Par dépit, une ex-étudiante en finances accepte un poste de nanny dans une famille riche et dysfonctionnelle de Manhattan. Adaptation truculente du best-seller d'Emma McLaughlin et Nicola Kraus. Partis pris narratif audacieux présentant ici et là quelques faiblesses. Excellentes observations des atavismes de la haute société. Réalisation adroite et inventive. Excellents inter (sortie en salle: 24 août 2007)
Par dépit, une ex-étudiante en finances accepte un poste de nanny dans une famille riche et dysfonctionnelle de Manhattan. Adaptation truculente du best-seller d'Emma McLaughlin et Nicola Kraus. Partis pris narratif audacieux présentant ici et là quelques faiblesses. Excellentes observations des atavismes de la haute société. Réalisation adroite et inventive. Excellents inter (sortie en salle: 24 août 2007)
Derrière la façade générique de cette adaptation du best-seller d'Emma McLaughlin et Nicola Kraus se cache l'imaginaire débridé du duo formé de Shari Springer Berman et Robert Pulcini, couple à la ville dont le premier long métrage, AMERICAN SPLENDOR, a fait date. Une voix off distanciée, un humour corrosif, des vapeurs subites d'émotions retenues et une imagerie originale inspirée des tableaux en trois dimensions du Musée d'histoire naturelle de New York, portent et élèvent ce récit évoquant tour à tour MARY POPPINS et THE DEVIL WEARS PRADA. Résultat: un précis d'anthropologie ludique, précis et souvent comique sur les atavismes de la haute société, et surtout, sur l'innocence et la fragilité du coeur des enfants. Bien que les leviers du scénario soient parfois trop apparents, et que certains personnages secondaires paraissent purement fonctionnels, on retient l'adresse et l'invention de la mise en scène, ainsi que la force du triangle affectif formé par Scarlett Johansson, le petit Nicholas Art et la grande Laura Linney, figure tragique du film.
Texte : Martin Bilodeau
Rachel Haller - Ici
(...) le duo Robert Pulcini et Shari Springer Berman sait placer quelques grains dans les rouages de LE JOURNAL D'UNE NANNY. La faune de l’Upper East Side (...) offre son flanc à de bonnes (grosses) flèches. (...) Laura Linney (...) excelle dans son rôle (...) et (...) Paul Giamatti (...) campe si bien son rôle (...) qu’on lui donnerait volontiers des baffes. Seule Scarlett Johansson (...) manque un peu de relief. Mais le résultat dépasse largement les promesses du canevas.
Kevin Laforest - Voir
Si COMME UN GARÇON (...), mettant en vedette Hugh Grant, a récemment réussi à rafraîchir cette formule, LE JOURNAL D'UNE NANNY ne fait que remâcher mollement les clichés usuels. (...) Hélas, LE JOURNAL D'UNE NANNY se démarque peu du prototype du chick flick hollywoodien, et les tentatives de satire d'un certain milieu bourgeois new-yorkais tombent généralement à plat.