É.-U. 2007. Drame fantastique de Mark Steven Johnson avec Nicolas Cage, Eva Mendes, Wes Bentley. Un motocycliste cascadeur ayant vendu son âme au diable est appelé à combattre le fils de ce dernier. Récit bancal et parfois ridicule, adapté d'une bande dessinée. Touches d'humour réjouissantes. Réalisation compétente. Effets spéciaux spectaculaires. N. Cage allumé. (sortie en salle: 16 février 2007)
Un motocycliste cascadeur ayant vendu son âme au diable est appelé à combattre le fils de ce dernier. Récit bancal et parfois ridicule, adapté d'une bande dessinée. Touches d'humour réjouissantes. Réalisation compétente. Effets spéciaux spectaculaires. N. Cage allumé. (sortie en salle: 16 février 2007)
Récemment, plusieurs adaptations de bandes dessinées de superhéros s'appliquaient à ancrer leurs récits fantastiques dans une certaine réalité, et à développer les personnages à travers un univers physique et psychologique cohérent. On pense notamment à X-MEN, SPIDER-MAN et BATMAN BEGINS. Dans cette mouvance, GHOST RIDER s'inscrit en faux. Ainsi, le scénario bancal, arrimé à une mythologie confuse, repose sur une série de développements abracadabrants. Certes, la réalisation compétente de Mark Steven Johnson (DAREDEVIL) réserve des effets spéciaux spectaculaires. Mais les scènes d'action sont répétitives et peu excitantes. Réflexion faite, le film est à son meilleur quand il embrasse sa propre absurdité et se permet de réjouissantes touches d'humour. À cet égard, Nicolas Cage livre une performance allumée, sans jamais se prendre trop au sérieux. Ce n'est toutefois pas le cas de Wes Bentley, apparemment inconscient du ridicule de son personnage de vilain.
Texte : Kevin Laforest
Bob Strauss - The Gazette
The digital effects looked pretty cool and clever, but I wouldn't argue with a different sensibility that just sees them as cheapish. You're either into tattoo-quality fire and bone or you're not. The same can be said about Cage's bebop way around a role or movies about flaming bike-riding heroes. You know if you're into this stuff, and if you are, GHOST RIDER is fine.
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
Johnson and his special effects team do their best to provide the sort of cool visuals that will attract comic book and heavy metal fans, but the CGI flames never really impress, and the end results have the inevitable feel of a video game rather than the big screen. Cage attempts to provide some originality to his characterization via such touches as Johnny's habit of swilling jelly beans from a martini glass, obsessive listening to the music of the Carpenters and fondness for watching monkey karate videos. But all of the actor's natural charisma is unable to compensate for the plodding narrative and thin characterizations.
Aleksi K. Lepage - La Presse
(...) le GHOST RIDER de Mark Steven Johnson (qui avait déjà adapté pour le cinéma DAREDEVIL en 2003) est (...) un excellent film de divertissement. Nicolas Cage campe ce héros torturé, déchiré entre le bien et le mal, entre ses remords et ses désirs de vengeance, avec classe, élégance et ce minimum de nonchalance et de candeur qui rend son personnage parfaitement sympathique. Et si le film verse dans le kitsch, cela est tout à fait assumé. GHOST RIDER n'est pas à prendre avec grand sérieux, il frôle même en certains moments les limites de la parodie tout en étant respectueux, autant que faire se peut, des fans des bandes dessinées d'origine. Parce que le personnage appartient obscurément à quelques légendes américaines lointaines et poussiéreuses, le film dégage un look «far west» qui lui va très bien, transformant ce pur produit de consommation en un insolite «western gothique».