É.-U. 2007. Comédie sentimentale de Michael Lehmann avec Diane Keaton, Mandy Moore, Gabriel Macht. Une mère surprotectrice se lance secrètement à la recherche du conjoint idéal pour sa benjamine, qui avait pourtant refusé son aide. Récit sot, farci de clichés et à l'humour commun et redondant. Réalisation fonctionnelle, au mieux. Interprétation caricaturale de D. Keaton. (sortie en salle: 2 février 2007)
Une mère surprotectrice se lance secrètement à la recherche du conjoint idéal pour sa benjamine, qui avait pourtant refusé son aide. Récit sot, farci de clichés et à l'humour commun et redondant. Réalisation fonctionnelle, au mieux. Interprétation caricaturale de D. Keaton. (sortie en salle: 2 février 2007)
Qu'une actrice de l'envergure de Diane Keaton se commette dans une ânerie pareille ne laisse pas de surprendre. Cette énième variation sur le thème de la mère surprotectrice, que l'ancienne muse de Woody Allen défend de façon caricaturale, est un véritable inventaire de clichés issus de magazine de mode et de décoration, ou pire, de séminaires de croissance personnelle. Du canapé dernier cri à la détresse de la veuve en mode regret, en passant par les séances de magasinage, tout y est empilé pêle-mêle, sans structure cohérente, sans autres paliers dramatiques que ceux annoncés deux bobines à l'avance. Le bilan s'alourdit avec la mise en scène, fonctionnelle et paresseuse, qui attrape au lasso des décors coquets où on rêverait de vivre, et des héroïnes habillées pour le bal à toute heure du jour. Outre un scénario digeste et une direction précise, il manque à BECAUSE I SAID SO le soupçon de recul et d'autodérision qui aurait peut-être inspiré notre indulgence.
Texte : Martin Bilodeau
Marie-Hélène Goulet - Échos Vedettes
Si Diane Keaton redouble de stupides grimaces et de comportements abusifs dans ce film, c'est (...) à cause de la minceur du scénario. Oui, les comédies romantiques sont souvent d'une prévisibilité rare, mais elles sont aussi, habituellement, assez agréables à regarder. Or, celle-ci est plutôt exaspérante. C'est bien dommage, car le duo mère-fille formé par Keaton et Moore aurait bien pu être irrésistible, si un peu crédible.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Que CHERCHE HOMME PARFAIT ait été écrit par deux femmes (...) a de quoi laisser pantois. Ce genre d'abomination sur le féminin (...) sort habituellement de l'imagination d'adolescentes prépubères ou de "folles" misogynes. Comble de l'injure, ledit scénario (redondant, incohérent) a été déposé entre les mains d'un incapable, Michael Lehmann. Lequel s'est écarté du chemin afin de laisser "prendre en photo" les deux seules vraies stars de cette ânerie abyssale: la déco, très Town & Country, et la garde-robe Marie-Claire.
Martin Gignac - Ici
Le cinéaste Michael Lehmann (...) touche ici le fond avec CHERCHE HOMME PARFAIT, un essai misérable sur les mères envahissantes. Choisir une grande actrice ne fait pas un bon film et, malgré son talent, Diane Keaton ne peut que se ridiculiser dans un rôle hystérique qui s'avère (...) insupportable (...). Le sujet horriblement prévisible et mièvre n'est qu'un prétexte pour montrer de jolies demoiselles en soutien-gorge et en culotte réciter des dialogues sans intérêt.
Kevin Laforest - Voir
Chacun des personnages est méprisable et mérite tout le malheur qu'il éprouve. Évidemment, une comédie romantique échoue lamentablement quand non seulement on ne désire pas voir le gars et la fille réunis au final, mais on déteste activement ce couple (...). Qui plus est, la réalisation est morne, les tentatives d'humour sont embarrassantes et aucun des acteurs et actrices ne réussit à élever le niveau de l'ensemble.