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Brume (The Mist)

É.-U. 2007. Drame fantastique de Frank Darabont avec Thomas Jane, Laurie Holden, Marcia Gay Harden. Une cinquantaine de personnes se retrouvent coincées dans un supermarché du Maine entouré par une étrange brume opaque qui cache des créatures immondes. Adaptation parfois saisissante d'une nouvelle de Stephen King. Parabole désabusée et cynique. Climat d'angoisse prenant. Dénouement consternant. Excellente distribution. (sortie en salle: 23 novembre 2007)

13 ans + (violence, horreur)
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Brume (The Mist)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2007. Drame fantastique de Frank Darabont avec Thomas Jane, Laurie Holden, Marcia Gay Harden.

Une cinquantaine de personnes se retrouvent coincées dans un supermarché du Maine entouré par une étrange brume opaque qui cache des créatures immondes. Adaptation parfois saisissante d'une nouvelle de Stephen King. Parabole désabusée et cynique. Climat d'angoisse prenant. Dénouement consternant. Excellente distribution. (sortie en salle: 23 novembre 2007)

Année :
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Scénario :
D'après le roman de Stephen King
Un orage très violent endommage la propriété de David Drayton, un artiste-illustrateur du Maine. Au matin, il remarque avec son fils de neuf ans, Billy, qu'une étrange brume opaque couvre une partie du lac. Tous deux se rendent en ville pour se ravitailler, mais une fois dans le supermarché, la brume, qui en vérité cache des créatures immondes et meurtrières, envahit le stationnement. Toute personne qui se risque à l'extérieur subit une mort atroce. Une cinquantaine de résidents sont coincés à l'intérieur et la panique commence à s'installer. Une fanatique religieuse prêche l'Apocalypse et appelle au sacrifice humain, pendant que David cherche désespérément un moyen d'arracher son fils à ce cauchemar.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ayant adapté les récits carcéraux de Stephen King, THE SHAWSHANK REDEMPTION et THE GREEN MILE, le réalisateur-scénariste Frank Darabont s'attaque à une des nouvelles les plus terrifiantes du prolifique auteur. Les admirateurs de ces précédents films, profondément idéalistes et libérateurs, vont déchanter en constatant le désabusement et le cynisme qui transpirent de cette parabole sur une société en vase clos sur le point de s'entredéchirer. La menace, en effet, provient autant, sinon davantage, des humains à l'intérieur du magasin que des créatures à l'extérieur. Fidèle à son habitude, Darabont place ses pions avec patience et méthode, créant chemin faisant une tension dramatique et un climat d'angoisse à couper au couteau. Bien qu'il n'évite pas quelques situations prévisibles, le récit confronte de façon convaincante la survie individuelle face à l'hystérie collective alimentée par le fanatisme religieux. Cependant, la conclusion, aussi consternante que surprenante, gâte la sauce. La distribution est néanmoins excellente.

Texte : André Caron

Revue de presse

Le Brouillard de la peur

La mise en scène de Darabont est ultra-efficace: peu de temps morts, une tension de tous les instants, des effets spéciaux réussis, une quasi-absence de musique et une caméra parfois mobile qui confèrent à certaines scènes une ambiance de documentaire-vérité. (...) De loin le thriller fantastique le plus imaginatif depuis des lunes.

Brume Frank Darabont

Errer dans la brume? Pas ici...

(...) des personnages comme autant d'archétypes qui se laissent aller à des comportements - et des répliques - souvent prévisibles. (...) Mais peu importe, la sauce prend. Ici, dans la tension dramatique ponctuée d'humour «kingien». Là, dans le gore lui aussi très typique des «histoires de monstres» du romancier. Cela, grâce à une réalisation nerveuse et à des effets spéciaux (...).

Brume Frank Darabont

Pour les fans du maître seulement

(...) il y a beaucoup plus d’hémoglobine et de sursauts que de drames et de pleurs dans cette histoire inégale (...). Cette transposition (...) plaira autant aux amateurs de série B qu’aux adeptes des écrits du maître de l’horreur. (...) dommage que les personnages et leurs interprètes n’intéressent jamais réellement (...) et que la conclusion ponctuée d’une trame sonore indigeste se prenne beaucoup trop au sérieux.

Brume Frank Darabont

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