É.-U. 2007. Drame d'espionnage de Billy Ray avec Chris Cooper, Ryan Phillippe, Laura Linney. Une jeune recrue du FBI participe à une enquête interne visant l'arrestation d'un vétéran du contre-espionnage soupçonné de trahison. Récit captivant tiré d'un fait véridique. Réflexion profonde sur le mensonge et la trahison. Réalisation soignée et tendue. Excellente distribution. C. Cooper solide. (sortie en salle: 16 février 2007)
Une jeune recrue du FBI participe à une enquête interne visant l'arrestation d'un vétéran du contre-espionnage soupçonné de trahison. Récit captivant tiré d'un fait véridique. Réflexion profonde sur le mensonge et la trahison. Réalisation soignée et tendue. Excellente distribution. C. Cooper solide. (sortie en salle: 16 février 2007)
Robert Hanssen est aux Américains ce que Jean-Claude Romand (L'ADVERSAIRE) est aux Français. Soit un imposteur surdoué, dont la chute a provoqué une onde de choc à l'échelle nationale. Billy Ray nous la raconte avec un sens extraordinaire du suspense dans ce film captivant, qui fait suite et écho à son formidable SHATTERED GLASS, qui parlait également d'imposture. Le scénario nuancé et profond interroge la vérité des individus et la raison d'État, l'obéissance et l'orgueil, le mensonge et la trahison. La réalisation tendue évoque une intense partie d'échecs aux silences électrisants. On pourra certes reprocher au film la commodité de sa sous-intrigue sentimentale, bien défendue au demeurant par la Québécoise Caroline Dhavernas, en petite amie du jeune héros. Malgré cela, le film fascine sans relâche. Le mérite revient en grande partie à l'excellente distribution, bien dirigée, plus particulièrement à Chris Cooper. Celui-ci compose un traître pervers et émouvant, vilain et attachant, dont on souhaite la chute tout en la craignant. Du grand art.
Texte : Martin Bilodeau
Philippe Garnier - Libération
AGENT DOUBLE [titre en France] n'est peut-être pas le meilleur film sur Washington. (...) Disons seulement que c'est le genre de film dont on a besoin en ces temps d'esbroufe - qu'ils soient turcs ou scorsesiens - et assurément le meilleur film sur Washington filmé à Torento.
Serge Molla - Ciné-Feuilles
Pour relater ce fait historique, Billy Ray a opté pour la bonne distribution. En conséquence, l'entier ou presque du suspense dramatique tient sur un duo d'excellents acteurs, car les mouvements de caméras'apparentent plus à de la bonne télévision qu'à du véritable cinéma.
Daniel Rioux - Le Journal de Montréal
L'intrigue, solide, est d'un intéret soutenu du début à la fin par le jeu des acteurs et une réalisation sensible qui installe une promiscuité qu'aucun film de fiction ne tolèrerait. Et c'est authentique! À voir, malgré certaines longueurs.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
There are several sequences of high tension in BREACH, but the key is that two-month period the betrayals cut both ways: Hanssen is one of the worst betrayers in U.S. history, yet such is his esteem for personal loyalty that he may well kill Eric should he discover his "disloyalty".
Michaël Augendre - Ici
La réussite d'un scénario ciselé, d'une mise en scène simple et solide mais aussi de deux acteurs impliqués. D'abord Chris Cooper que l'on voit de plus en plus à l'écran (...) et puis le prometteur Ryan Phillippe. (...) Une petite mention à Caroline Dhavernas, (...) qui avance pas à pas [aux] États-unis.
Stephen Hunter - The Washington Post
Ray tells the story rigorously from O'Neill's point of view; thus we never see any of Hanssen's espionage activities or his flamboyant involvement with a Washington stripper. (...) The acting is superb, particularly from the three principals: Ryan Phillippe, (...) Chris Cooper (...) and the great Laura Linney.
Natalia Wysocka - Voir
(...) BRÈCHE de Billy Ray mise davantage sur la tension que sur l'action. (...) L'ensemble demeure un thriller assez efficace, reposant presque entièrement sur la performance d'acteur de Cooper, mais présentant tout de même un portrait légèrement critique de l'Amérique d'aujourd'hui.
David Edelstein - New York Magazine
BREACH is the terrifically tense - and bizarrely funny - story of (Robert Hanssen's) final days of (illusory) freedom, as seen through the eyes of his new assistant. (...) Cooper’s performance is outlandishly great, but Phillippe’s knocks BREACH down a peg.
Jean-Christophe Laurence - La Presse
Le réalisateur Billy Ray (...) évite avec brio le piège de l'artifice et de la gachette facile, mettant plutôt l'accent sur les dialogues. (...) Pas d'explosions, pas de grosses poursuites, pas de musique stressante. (...) ce traitement en demi-teintesprovoque quand même quelques baillements.