É.-U. 2006. Drame psychologique de Mira Nair avec Kal Penn, Tabu, Irrfan Khan. En voulant changer son nom, un jeune architecte new-yorkais d'origine indienne entre en conflit avec ses parents, restés attachés à leurs traditions. Adaptation respectueuse d'un roman à succès. Récit elliptique habile se déroulant sur plus de deux décennies. Réalisation sobre. Interprétation sensible et émouvante. (sortie en salle: 23 mars 2007)
En voulant changer son nom, un jeune architecte new-yorkais d'origine indienne entre en conflit avec ses parents, restés attachés à leurs traditions. Adaptation respectueuse d'un roman à succès. Récit elliptique habile se déroulant sur plus de deux décennies. Réalisation sobre. Interprétation sensible et émouvante. (sortie en salle: 23 mars 2007)
Attachée à ses racines indiennes mais enracinée dans la société américaine, Mira Nair s'intéresse depuis toujours à cette dualité culturelle qu'elle porte en elle (MISSISSIPPI MASALA, MONSOON WEDDING). Le roman à succès de Jhumpa Lahiri lui offre à nouveau l'occasion d'explorer ce thème à travers les déboires d'une famille immigrante sur près de deux décennies. Revenant à des ambitions plus modestes après l'échec commercial du somptueux VANITY FAIR, la réalisatrice a conçu un récit elliptique habile, porté par une mise en scène sobre et attentive aux déchirements intérieurs des personnages. Même si la cinéaste oppose parfois les beautés de l'Inde à la grisaille de sa terre d'adoption, au final son portrait évite tout manichéisme. Et cela se reflète dans les nuances qu'apportent les interprètes. Ainsi, Tabu et Irrfan Khan forment un couple émouvant aux côtés de Kal Penn, qui exprime avec justesse la révolte de son personnage. Celui-ci saura d'ailleurs toucher tous ceux qui vivent en équilibre entre deux cultures distinctes.
Texte : André Lavoie
Ella Taylor - The Village Voice
Ruthe Stein - San Francisco Chronicle
It's no wonder the filmmaker was attracted to Jhumpa Lahiri's best-selling novel, with its multigenerational theme and disparate relatives. Nair has maintained the book's universality - it could be about the clash between any immigrant parents and their born-in-the-U.S.A. offspring - while vividly portraying Indian customs she knows so well, especially the ceremonies. There are two weddings (and a funeral) in THE NAMESAKE - nothing as lavish as in MONSOON WEDDING, but with enough colorful trimmings to make a traditional American nuptial look awfully white bread. (Irfan) Khan and (Kal) Penn (...) show how this father and son can be wary of each other while making the love between them palpable. The actors don't look alike, but they have taken care to match their mannerisms. (...) THE NAMESAKE could be faulted for bordering on melodrama. Screenwriter Sooni Taraporevala might have had a few less traumatic events pile up. But it was her intention, along with Nair's, to deviate as little as possible from the book. And one could argue that life, too, often comes perilously close to melodrama.
Stephen Holden - The New York Times
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
Scott Foundas - Variety