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Shortbus

18
2006 ·
100% est d'accord avec la cote
À New York, les démêlés de jeunes gens aux prises avec des problèmes sexuels et sentimentaux.
Exhortation impertinente et drôle à une nouvelle libération sexuelle, assortie de scènes très explicites. Réflexion nuancée sur la solitude. Réalisation à la fois ludique et sobre. Bons interprètes.

L'avis de Mediafilm

Second long métrage de John Cameron Mitchell (après le très réussi HEDWIG AND THE ANGRY INCH), SHORTBUS est à prendre comme une invitation, toutes identités confondues, à vivre une nouvelle libération sexuelle. Écrite à partir d'improvisations avec les acteurs, cette comédie suave, provocante, aux couches de sens multiples, n'est cependant pas sans gravité. Sous la couverture, on y parle en effet de mensonge, de trahison, de rupture et, par dessus tout, de la solitude, dont l'acte sexuel et l'orgasme, explicitement montrés dans le film, sont à la fois l'expression et le remède. Si la galerie de personnages peut sembler exagérément représentative (gays, hétéros, transgenres, etc.), ces derniers sont suffisamment originaux ou bien campés (par des acteurs inconnus) pour que le spectateur passe outre cet excès de rectitude politique. Paradoxalement, la réalisation, à la fois ludique et sobre, chevauche le réel et le fantaisiste, comme si le cinéaste voulait nous faire voir le premier avec les yeux du second. L'appel est entendu.

Martin Bilodeau

Synopsis

Les apparences peuvent être trompeuses. Ainsi Sofia, jeune conseillère matrimoniale, semble avoir auprès de son conjoint Rob une sexualité active et épanouie. À première vue, James, cinéaste en herbe, et Jamie, comédien sans emploi, forment un couple parfaitement équilibré. Or, Sofia n'a jamais de sa vie atteint l'orgasme et les deux jeunes gays, admirés de tous, tentent de ranimer leur flamme en consentant à une union ouverte. Leurs chemins, et ceux notamment d'une prêtresse sado-maso, d'un jeune voyeur, d'un groupe de lesbiennes engagées et de l'ancien maire de New York, vont se croiser à Shortbus, une boîte de nuit clandestine et labyrinthique fréquentée par une faune bigarrée, où barrières et tabous sont proscrits. (sortie en salle le 7 novembre 2006)

Année

2006

Genre

Comédie de moeurs

Durée

102 min.

Origine

États-Unis

Information

Classification

18

Genre

Comédie de moeurs

Année

2006

Durée

102 min.

Pays

États-Unis

Distribution

Les Films Séville

Images

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