Fr. 2006. Film à sketches de collectif avec Bruno Podalydès, Gena Rowlands, Juliette Binoche. Dix-huit courtes histoires portant sur le thème de l'amour, se déroulant dans autant d'arrondissements parisiens. Hommage bariolé à la Ville Lumière, par des cinéastes chevronnés provenant des quatre coins de la planète. Plusieurs moments forts mais aussi quelques passages maladroits ou peu inspirés. Belle pluralité de styles et de genres cinématographiques. (sortie en salle: 25 mai 2007)
Dix-huit courtes histoires portant sur le thème de l'amour, se déroulant dans autant d'arrondissements parisiens. Hommage bariolé à la Ville Lumière, par des cinéastes chevronnés provenant des quatre coins de la planète. Plusieurs moments forts mais aussi quelques passages maladroits ou peu inspirés. Belle pluralité de styles et de genres cinématographiques. (sortie en salle: 25 mai 2007)
Plus ambitieux que les deux PARIS VU PAR.. (1965 et 1985), ce nouveau film à sketches en hommage à la Ville Lumière couvre cette fois tous les arrondissements (à l'exception de deux) et est signé par des cinéastes chevronnés issus des quatre coins de la planète. Il en résulte une suite de courts récits, conçus dans une pluralité de styles et de genres (comique, tragique, fantastique, social, etc.), où le thème imposé de la rencontre amoureuse se décline sous une multitude de formes, des plus conventionnelles aux plus surprenantes (i.e. la relation parent-enfant). Or, comme c'est souvent le cas dans de tels projets collectifs, les moments forts ou portés par la grâce côtoient des passages maladroits ou moins inspirés. Au cours de cette balade plurielle et bariolée dans les quartiers de la capitale française, se démarquent nettement les propositions des Coen, Salles/Thomas, Coixet, Chomet, Schmitz, Tykwer et Payne. Aussi cosmopolite devant que derrière la caméra, la distribution est impeccable.
Texte : Louis-Paul Rioux
Kevin Laforest - Voir
(...) certaines contributions ne se distinguent pas, avec leurs images de Paris platement pittoresques et leurs amourettes convenues; d'autres reposent plus sur les acteurs que sur la mise en scène et dans quelques autres cas, on sent que les réalisateurs suivent leur muse, mais les résultats ne sont pas particulièrement concluants. Néanmoins, malgré l'inévitable inégalité de l'entreprise, PARIS, JE T'AIME recèle assez de moments de grâce pour justifier le voyage.
Melora Koepke - Hour
The result, as one might suspect, is uneven. Clichés, thankfully, are contained. (...) Mostly, these little movies are treats. Maybe it's something about the format of a short, but nearly all the performances are ravishing.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Le nombre et l'hétérogénéité des cinéastes, la durée impartie aux films, le choix du thème fédérateur, tout cela pouvait déjà, sur le papier, inspirer de légitimes inquiétudes et faire craindre une succession très inégale de cartes postales dont on chercherait en vain ce qui les rassemble (...). Le résultat conforte, hélas, toutes ces craintes et ne laisse au spectateur désemparé que la liberté de grappiller, ici et là, les restes d'un festin dont le moins qu'on puisse dire est qu'il ne met à l'honneur ni Paris ni le cinéma.
Lisa Nesselson - Variety
(PARIS, JE T’AIME) is uneven but quite pleasant as a two-hour experience that acknowledges the idealized Paris people carry in their heads while wisely veering off the beaten track. International roster of helmers, most of them working with local techies, assures warranted curiosity among the film-savvy - the lure of Paris itself should do the rest.
Antoine Rochat - Ciné-Feuilles
Le résultat est étonnant. On aurait pu s'attendre à un bric-à-brac douteux ou à une suite de pléonasmes cinématographiques lassants, mais il n'en est rien. PARIS, JE T'AIME est un large éventail de coups d'œil différents, originaux et passionnants. Le film dure deux heures, mais paraît trop court...
Ray Bennett - The Hollywood Reporter
Love in all its weird and wonderful forms is the subject of 18 short films made by an assortment of international directors who bring individual vision to a collective love letter to the French capital. (...) With many familiar faces including Juliette Binoche, Fanny Ardant, Natalie Portman, Nick Nolte, Steve Buscemi, Bob Hoskins and Gena Rowlands, the film is necessarily uneven but has an overall winning charm and can expect a warm reception.
Françoise Maupin - Le Figaro Scope
Tenter un film collectif avec tant d’histoires, tant de disparités est une vraie gageure et là, miracle, ça fonctionne. Bien sûr, tous ces courts-métrages ne sont pas de la même qualité. (...) Mais la réussite, paradoxalement, tient dans les interludes. Entre chaque séquence s’intercalent des prises de vue sur la ville: Paris la nuit, Paris avec ses toits, ses coupoles, ses ciels tourmentés et ses nuages: on laisse ainsi au spectateur le droit à la rêverie et à sa propre re-création de la capitale.